Les prix reprennent l’ascenseur

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Les prix flambent de nouveau dans les marchés et les étals des fruits et légumes.

Après une décade passée du mois du Ramadhan et alors qu’on commençait déjà à croire à une stabilité de la mercuriale et à une certaine régularisation touchant à des produits vendus jusque-là à des prix excessifs, le Bouiri découvre à ses dépens que rien de tout cela n’est vrai. Pire encore, certains légumes prennent une envolée jamais connue auparavant. Les carottes à titre d’exemple qui étaient à 25 da le kilogramme puis à 50 da durant la première semaine du mois sacré se retrouvent du coup à 80 da. Ceci, hier seulement en effectuant une petite virée entre les étals du marché des fruits et légumes jouxtant la gare routière de Bouira, il nous a été donné de constater que les prix des légumes de base tels que la tomate, les carottes, les courgettes, les mange-tout, les choux et autres varient entre 60 et 90 da le kilo. Une botte de persil ou de coriandre vendue habituellement à 10 da se retrouve amputée de sa moitié et vendue à présent à 15 da.

Les pseudo commerçants usent de la même astuce pour écouler leurs épinards et autres légumes similaires en jouant sur la quantité et le prix d’une part en gardant bien en vue le critère de l’offre et de la demande qui leur donne des marges de manœuvre importantes dans l’affichage des prix selon leurs humeurs. Pour ainsi dire, dans les marchés de Bouira les  » commerçants  » ou plutôt les détenteurs des étals ne font qu’à leur tête. Aucune réglementation n’est respectée et le citoyen se retrouve bon gré mal gré otage de son couffin et de ces nouveaux prédateurs qui font leur propre loi dans des marchés censés être contrôlés et régulés par les services de l’Etat.

Mais en l’absence de tout contrôle, le citoyen se retrouve seul, sans aucune défense et ne sachant quoi faire ni à qui s’adresser face à la cupidité des marchands qui n’hésitent pas un seul instant pour le saigner à blanc.

S. S.

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