Si dans d’autres wilayas du pays, les écoles privées activant dans le secteur de l’éducation, éprouvent un tas de difficultés pour évoluer positivement et maximiser leur rendement, ce n’est guère le cas à Tizi-Ouzou où ces écoles reçoivent de la population, mais surtout des autorités, toutes les facilités possibles leur garantissant une meilleure rentabilité pédagogique. Pour connaître l’avis des responsables du secteur à ce propos, nous avons pris attache en fin d’après-midi d’hier avec Nordine Khaldi, directeur de l’éducation à Tizi-Ouzou. Tout de go M. Khaldi dira : “Il n’y a aucun problème avec les écoles privées de Tizi-Ouzou qui se conforment à la règlementation en vigueur et qui adaptent leur programme à celui tracé par le ministère de l’Education nationale.” Dans ce sens, notre interlocuteur nous fera savoir qu’à Tizi-Ouzou douze (12) écoles privées exercent en toute liberté leur activité “nous avons donné le quitus à une école privée supplémentaire cette année pour porter le nombre à 12” indiquera M. Khaldi. Ce dernier insistera sur le fait que ses services d’inspection contrôlent et veillent à l’application stricte des instructions du ministre “je me suis même déplacé dans trois ou quatre établissements pour m’enquérir des conditions de travail” précisera M. Khaldi, qui note au passage qu’à Tizi-Ouzou aucune école n’a été fermée “nous n’avons enregistré aucun dépassement” expliquera-t-il par ailleurs. Ces écoles privées sont domiciliées en majorité à Tizi-Ville “même s’il y a des écoles à Draâ Ben Khedda, Draâ El Mizan, Azazga” ajoutera-t-il en substance. La Direction de l’éducation de Tizi-Ouzou a validé, selon son premier responsable, quelques transferts d’élèves, de et vers le secteur privé, “sur présentation d’une attestation de succès.” M. Khaldi nous dira en conclusion que le secteur privé devra être en complémentarité avec le secteur public.
A. Z.