«J’avais les larmes aux yeux»

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La Dépêche de Kabylie : Vous venez de donner un spectacle magistral, face à un public en délire, quels sentiments cela vous a-t-il laissé ?

M. Allaoua : Eh bien je ne peux être que content face à un public tellement magnifique… J’ai pris habitude, maintenant, de venir à Tizi qui m’a adopté, pour le spectacle.

Vous avez fait exploser la salle…

Vous savez en spectacle, tout dépend du public, une fois acquis, le reste suit automatiquement.

Un public nombreux est resté dehors et n’a pu accéder à la salle faute de places, Tizi Ouzou semble vous adopter et votre public ne cesse de s’élargir…

Il faut que vous sachiez que je porte en moi un amour sincère pour cette région. J’aime Tizi Ouzou à laquelle j’ai dédié mon dernier album.

A un moment donné, le public chantait à votre place, ça vous fait quoi en constatant que vos chansons sont reprises intégralement ?

Je vais vous faire une confidence, quand le public chantait avec moi Assed, j’avais les larmes aux yeux, l’émotion était grande, c’est grâce au public que je suis là.

Allaoua prend-il conscience de son statut d’icône de la chanson kabyle que lui réserve à présent le public ?

Oui tout à fait, mais j’avoues que même si cela provoque en moi un sentiment de satisfaction cela ne m’empêche pas de l’appréhender car je suis amené à redoubler mes effort afin de satisfaire mon public qui d’ailleurs est très exigeant.

On vous laisse le soin de conclure…

C’est toujours avec plaisir que je viens me produire à Tizi Ouzou que j’aime sincèrement. Je remercie le public qui vient à chaque fois m’écouter. Pour ma part je suis prêt à me donner à fond à chaque fois qu’une telle occasion se produira. Par ailleurs, je remercie beaucoup Ould Ali El Hadi, le directeur de la culture de Tizi Ouzou. C’est un homme qui aime la Kabylie. Ce n’est pas pour lui jeter des fleurs mais c’est un fait. Tizi trouve ave lui une dynamique qu’elle n’a jamais connu. Je te dis la vérité, si un jour il quitte ce secteur, ça sera une très grande perte pour la région.

Propos recueillis par A. Z.

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