Si pour les infrastructures scolaires, il n’y a aucun manque dans la commune de M’Kira, à l’exception du projet de lycée non encore lancé, place aux cantines scolaires. Le CEM Louna-Mohamed dont le nombre de divisions pédagogiques a atteint quatorze après l’arrivée des deux cohortes d’élèves ( 5e AP et 6e AF) attend la mise en service de sa cantine. A ce propos, nous avons approché en ce début d’année scolaire, Said Salmi, en sa qualité de chef d’établissement. “ C’est un établissement qui devient stable d’année en année. Pour la cantine, je vais déployer tous mes efforts pour que nos élèves comme tous les autres prennent sur place des repas consistants”, nous a-t-il répondu à ce sujet. “Tout est prêt. Il manque le personne de cuisine, mais nous allons remédier à cela. D’ailleurs, j’ai donné des avis favorables à plus de cinq apprentis, mais qui ne sont malheureusement pas encore revenus,” a-t-il enchaîné.
Ce qui nous a plu aussi dans cet établissement, est la discipline qui y règne. Les résultats obtenus au BEM le confirment en dépit de son implantation dans une zone rurale.
Quant aux emblèmes nationaux fixès dans les classes, M. Salmi a opté pour le plexiglas. “C’est beau et puis c’est pratique. Cela va éviter les vols des drapeaux en tissu,” nous a dit ce directeur. Le collège de Tamdikt a été réalisé en urgence au début des années quatre vingt-dix pour éviter aux collégiens de se rendre au chef-lieu Tighilt Bouguenni, c’est pourquoi les responsables avaient opté pour le préfabriqué. Une source locale nous appris que l’éventualité de la transformer en dur serait préconisée. “ On parle de cette option, mais on ne sait quand elle aura lieu,” a précisé par ailleurs notre source. Avec la mise en service incessante de ce réfectoire, les enfants de Tamdikt et des villages environnantes vont oublier ces journées creuses lorsqu’ils ne se contentaient que d’un verre de limonade et d’un quignon de pain pour les plus, si ce n’étaient de la galette et des figues sèches.
Amar Ouramdane