La Dépêche de Kabylie : Comment s’est déroulée la rentrée ?
Moh Djerdjer Mitiche : Tout s’est déroulé dans les meilleures conditions. La rentrée effective s’est effectuée le 4 octobre. Cela dit, l’université a repris le service le mois de septembre, lequel a été consacré aux examens de rattrapage. Ces examens ont été fait dans leur écrasante majorité et les délibérations sont aussi ficelées.
Les cours n’ont pas encore repris dans certains départements… qu’on est-il au juste ?
En fait la rentrée réelle dépend d’un département à un autre. Cela dit, je pense que le problème se pose surtout pour les filières censés recevoir après orientations les étudiants après la phase du tronc commun.
Sinon, pour les autres je crois que les étudiants ont pour la plu part rejoints les salles d’étude.
On parle de l’insuffisance des infrastructure qui se pose avec acuités d’où le retard pour la reprise…
Certes il y a un manque à relever dans ce domaine mais c’est surtout cette question de tronc commun qui se pose.
Il y a quand même un manque d’infrastructures…
Je vous l’ai dit, le manque existe, le taux d’occupation des lieux est à 98%. Cela dit, nous avons opté pour une gestion collégiale entre départements. Je pense qu’aujourd’hui tous les emplois du temps sont établis et seront affichés incessamment. Je peux donc vous affirmer que tous les étudiants reprendront les études au plus tard la semaine prochaine. En outre, le problème d’infrastructures ne se posera plus à l’ouverture du pôle universitaire de Tamda.
Mais ce pôle ne connaîtra que la réception que de deux instituts pour une capacité de 3 000 places pédagogiques cette année…
C’est largement suffisant, d’ailleurs on affectera uniquement 2 500 étudiants cette année à Tamda. Je dois vous dire, en outre que nous attendons impatiemment la réception de ces deux blocs, qui seront en principe livrés dès la fin de cette semaine, on m’a promis que les maçons et les manœuvres quitteront les lieux ce mercredi. La semaine prochaine on procédera à l’installation de l’immobilier qui est déjà à notre niveau.
On parle aussi d’un manque d’encadreurs…
Oui, ce problème se pose aussi et ce n’est pas par manque de postes budgétaires à proposer mais à cause du manque de postulants. Ainsi pour régler cet autre problème, on a procédé au recrutement de vacataires pour assurer les Travaux dirigés (TD)
Quelque chose à ajouter ?
Oui, je voudrais dire que notre objectif à long termes c’est des complexes universitaires séparés. Ainsi nous prévoyons Hasnaoua 2 deviendra un complexe pour les sciences et technologie. Hasnaoua 1 sera spécialisé en agro-biologie et le pôle de Tamda s’occupera des sciences humaine et sociales.
Propos recueillis par M. O. B.
