Encore un préavis de grève

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Suite à la séance de travail du conseil syndical et après l’assemblée générale tenue avant-hier, il a été convenu la reprise du travail à partir d’hier pour les deux équipes que compte l’entreprise tout en déposant un deuxième préavis de grève de 8 jours à compter du 3 juillet au-delà de laquelle il est clairement indiqué que si la demande de la levée de suspension adressée par l’ensemble des travailleurs de la Socothyd au secrétaire général de l’union de wilaya de l’UGTA de Boumerdès, n’était pas satisfaite, il sera procédé à l’arrêt de travail dont les conséquences qui découleront seront entièrement à la charge de l’union locale.Et ceci, se veut comme un message de sensibilisation à l’adresse des responsables de l’union de wilaya pour la levée de suspension qu’ils considèrent comme une ingérence et cela dans l’objectif de préserver le climat social de l’entreprise après une grève de 8 jours, causant des pertes financières à l’entreprise.Il est utile de souligner également que la Centrale syndicale par la voix du chargé des affaires sociales avait favorisé le règlement du conflit à l’amiable en exhortant le secrétaire général de l’union de wilaya d’œuvrer pour la levée de la suspension de grève lors de la réunion qui s’est tenue la semaine dernière à Boumerdès.Pour rappel, actuellement l’entreprise fonctionne sans comité de participation depuis sa dissolution par les travailleurs suite aux carences constatées dans la gestion des œuvres sociales gérées par la présidence l’ex-comité qui n’était autre que l’ex-secrétaire général de la section syndicale. Par ailleurs, selon le secrétaire général du conseil syndical, un rendez-vous est déjà pris avec Sidi Saïd pour tenter de trouver une solution à ce conflit syndicale. Toutefois, de l’avis du collectif des travailleurs qui assimilent ce conflit insensé à une tentative de bradage de leur entreprise, les signes avant-coureurs ont été d’abord perçus quant la direction de l’entreprise et la section syndicale avec la bénédiction de l’ex-SG de la section syndicale et président du comité de participation avaient procédé récemment à la fermeture de l’unité de tissage de la gaze, pour étrangement que cela puis paraître procéder à l’importation de ce même produit.Enfin, la reprise du travail n’est motivée, selon quelques travailleurs en colère, que par solidarité avec les contractuels qui risquent la suspension.

Saïd B.

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