Le secteur de l’énergie et des mines exprime un besoin estimé à 490 micro-entreprises dont les postes d’emploi à créer s’élèvera à 1 896 qui vont devoir intervenir dans trois créneaux, à savoir la distribution et le stockage du gaz butane, la réalisation de station services et le transport des carburants au niveau de l’ensemble des wilayas du pays, a déclaré hier Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines lors de la journée d’études organisée hier par le ministère en collaboration avec l’ANSEJ, ayant porté sur les opportunités de création de micro-entreprises au profit des jeunes universitaires. Sur le total des micro-entreprises à réaliser, on nous informe que 138 micro-entreprises pilotes réparties sur 18 wilayas sont en voie de création avec Naftal. « Cette rencontre, première du genre, organisée en collaboration avec l’ANSEJ, se veut être une réelle opportunité offerte à nos jeunes universitaires pour participer à l’effort de développement national dans un marché libre et concurrentiel », a-t-il expliqué. L’objectif visé par cette journée est son aboutissement à « des accords de partenariat plus important avec les entreprises du secteur sur la base d’un programme d’actions pluriannuel qu’il est impératifs de mettre en place ». Mais, ces jeunes porteurs de projets rencontrent énormément de difficultés à faire aboutir leur projet. Les responsables de l’ANSEJ ont formulés une série de mesures à mettre en place afin de permettre la réalisation de ces projets d’entreprises. L’amélioration du niveau des formateur chargés des micro-entreprises pour pallier au manque d’expérience professionnelle et améliorer la qualité du travail, faciliter la procédure de création des micro-entreprises et surtout faciliter l’accès aux marchés des entreprises du secteur de l’energie par des dispositions préférentielles, sont autant d’exigences qui consistent en des recommandations de l’Ansej pour réaliser ce projet. Conscient de ces problèmes, Chakib Khelil promet que « le système d’appel d’offres qui présente une concurrence loyale dans l’ensemble des activités peut être perfectible à l’endroit de ces jeunes ».A fin 2004, on enregistre la création de nombreuses micro-entreprises dans le gaz et l’électricité qui ont permis de porter le nombre d’emplois créés à 10 325 en 2004 contre 3 185 en 1999, soit une hausse de 224%. Le ministre annoncera, à cet effet, que l’entreprise Sonelgaz prévoit, dans le cadre de ce programme engagé avec l’Ansej, le renforcement de ces structures par le recrutement à partir de 2006 de près de 9 000 agents.Dans ce contexte, il a déjà été engagé entre l’ANSEJ et Naftal, pour ne citer qu’elle, une convention de partenariat pour la création de micro-entreprises au profit des jeunes universitaires chômeurs. Il est à préciser en outre que le potentiel des petites et moyennes entreprises à créer dans le cadre de la restructuration industrielle est utile en raison des besoins exprimés par la création des réseaux de sous-traitance autour de grands ensembles économiques. Le rôle de l’ANSEJ dans cette approche est l’accompagnement des porteurs de projets et l’octroi d’aides et d’avantages prévus par le dispositif de soutien à l’emploi de jeunes.De plus, elle assure avec ses partenaires économiques le suivi de la mise en oeuvre des programmes arrêtés -par exemple par les entreprises du secteur de l’énergie et des mines, pour ne citer que ce secteur- ainsi qu’avec les micro-entreprises créées.
Sabrina Bouras