Cette décision intervient en dépit de la déclaration du ministre de l’Education nationale dans laquelle il avait précisé que » les grèves des syndicats autonomes de l’Education sont illégitimes. »
Rappelant que le préavis de la grève en question a été envoyé le 29 octobre dernier à tous les ministères concernés par ce mouvement de protestation.
Cet acte revendicatif, selon les initiateurs de cette action, intervient afin de dénoncer » l’injustice et l’inégalité sociale imposée par une augmentation des salaires de certains fonctionnaires et élus, la marginalisation persistante des syndicats autonomes de la Fonction publique « . Comme ils dénoncent aussi » la chute vertigineuse du pouvoir d’achat du fonctionnaire et le refus de répondre favorablement aux sollicitation d’audience des syndicats autonomes par le Chef du gouvernement. »
Le recours à la protestation, selon les organisateurs de ce mouvement est imposé à tous les syndicats autonomes de la Fonction publique dans le but de faire valoir leurs revendications. » Ce mouvement de protestation est la première mesure de contestation parmi un plan d’action « , peut-on lire dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, sachant que ladite coordination a observé une série de grèves pour une revalorisation du point indiciaire et la défense des libertés syndicales. Ajouter à cela leur refus de la nouvelle grille des salaires.
Dans la plate-forme de cet organe syndical, figure » la révision de la grille des salaires et du point indiciaire en rapport avec l’inflation galopante « . En outre, la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique revendique le respect et la reconnaissance totale des syndicats autonomes en tant que partenaire social à part entière, et l’ouverture immédiate des négociations sur le régime indemnitaire.
L.O
