L’arrêt de travail, opéré lundi dernier et mardi dans la matinée par les conducteurs de fourgons de transport de voyageurs, a quelque peu perturbé le déplacement des villageois qui se rendaient à la ville d’Ain El Hammam. Si c’est la quasi-totalité des fourgons qui ont observé un arrêt de travail lors du premier jour, leur nombre a sensiblement diminué, le lendemain. La grève a été ressentie, surtout, sur la desserte Michelet-Aït Ailem, sur une dizaine de kilomètres. Signalons que les villages d’Ath Khlef ainsi que Tamjout et Taourirt étaient desservis normalement. En ce jour de marché, les quelques taxis disponibles étaient tous pris d’assaut dès neuf heures.
Les protestataires que nous avons croisés, nous ont appris que leur mouvement était destiné à attirer l’attention de l’APC sur leurs “conditions de travail en ville”. Ils réclament un emplacement plus spacieux permettant à l’ensemble de leurs véhicules de prendre place. Le nouvel emplacement ne semble pas les satisfaire.
Une délégation a été reçue à l’APC, mardi dans la matinée, pour transmettre les doléances de la corporation. Le problème du déplacement de la station de fourgons des Ath Menguellet a toujours fait des mécontents. A chaque tentative de délocalisation, les transporteurs répondent par une grève. Les fourgons sont, pourtant, désignés par tous, comme étant une entrave sérieuse à la circulation, au centre-ville, particulièrement lors de leurs différentes manœuvres. Lors des multiples réunions, concernant le plan de circulation, il a été proposé de déplacer ces véhicules vers la sortie de la ville, comme c’est le cas des fourgons, assurant la navette vers Iferhounène et Ath Bouyoucef. Reconnaissons que, depuis que les fourgons des Ath Menguellet ont “reculé” d’environ cinq cents mètres, le mouvement automobile est devenu plus fluide au niveau de la place, même durant les jours de marché.
A.O.T.