Rabah Brahimi nouveau fédéral

Partager

Rabah Brahimi est élu hier nouveau fédéral du FFS à Tizi Ouzou par la majorité des voix contre Kamal Maâmar, à l’issue d’un conseil fédéral électif tenu à huis clos à la maison de la culture Mouloud Mammeri. L’élection s’est déroulée en présence des membres du secrétariat national à l’instar de Karim Tabbou, qui, aux termes des travaux, a animé un point de presse (voir article de M.A.T.).Le nouveau fédéral a obtenu 41 voix sur 53 du suffrage exprimé contre 12 voix pour l’autre candidat. Cette élection vient ainsi mettre un terme à la gestion provisoire de la commission fédérale installée par la direction du parti le 12 janvier dernier. Cette commission a été installée suite à l’expiration du mandat de l’ex-fédéral Boudjemaâ Salem en novembre 2004. Pendant cette période, le plus vieux parti de l’opposition a vécu une crise interne qui a menacé les structures de base et subi une hémorragie au sein de ses rangs. “On a utilisé cette période pour restructurer le parti à Tizi Ouzou”, a déclaré le nouvel fédéral. L’ex-premier secrétaire de la section de Aïn Zaouia estime que sa première mission consiste à doter le parti au niveau local d’un organisme fiable. L’objectif est de continuer le travail de restructuration pour couvrir les 67 communes”, souligna-t-il.Dans l’immédiat Rabah Brahimi compte organiser une rencontre avec les élus afin de débattre des moyens de riposte contre ce qu’il qualifie de “coup de force des pouvoirs publics”. Trois commissions seront installées incessamment par le conseil fédéral, il s’agit de la commission de médiation et de règlement des conflits, de la commission du contrôle des finances, et de la commission d’adhésion. Justement, cette dernière aura du pain sur la planche puisque le FFS à Tizi Ouzou n’est structuré que sur une trentaine de communes.Dans une déclaration politique lue par Karim Tabbou, le FFS n’a pas lésiné sur les mots pour traiter le pouvoir en place de tous les maux, “notre activité intervient dans une conjoncture politique difficile marquée par une volonté clairement affichée des autorités du pays à relancer l’entreprise de dislocation de cette région, pour asseoir leur stratégie de domination absolue et intégrale de la société”, assène-t-il. Avant d’ajouter que “… l’objectif et de parvenir à une totale extinction de la vie politique”.

M. Aït Frawsen

Partager