Le deuxième jour de la grève annoncée, par plusieurs syndicats de la Fonction publique, qui a affecté les différents secteurs de la fonction publique, a été diversement suivie à l’échelle nationale.
Le taux de suivi de la grève diffère d’une wilaya, et d’un palier à l’autre. Selon la tutelle, le débrayage a été suivi par 4% d’ enseignants du primaire, à 5% pour le du moyen et 2% par les enseignants du secondaire au niveau national, un taux qui a été démenti par la coordination. Pour la capitale, le débrayage a connu un suivi timide.
C’est le cas notamment pour le secteur de l’éducation, où le débrayage n’a pas dépassé les 4%, une vérité que nous avons constatée lors de notre visite dans quelques établissements de la capitale, (lycée El Idrisi, Ibn Rochd, Delacroix, Ibn Nass), hormis quelques enseignants qui ont observé un arrêt de travail, presque la totalité des établissements de la wilaya fonctionnent le plus normalement du monde.
Pour le service de la santé, durant notre virée aux différents hôpitaux de la capitale, où on a constaté un suivi moyen, car selon Mme.
Djoudi Nassiba, chargée de communication à l’hôpital Mustapha Pacha, le taux n’a pas dépassé les 50%. » Le régime indemnitaire, c’est la principale revendication de la corporation, elle a été étudiée et élaborée par le ministre de la Santé, mais à la dernière minute il y a eu un blocage de ce statut. Ce blocage a fait que nous avons décidé de faire une grève de trois jours » nous confié un médecin gréviste.
Néanmoins, il reste que le service minimum est assuré. » On ne travaille pas sauf cas extrême d’urgence » nous dira un autre médecin. Aucun programme chirurgical n’a été honoré aujourd’hui dans les hôpitaux de la wilaya d’Alger.
Cependant, selon le syndicat national des professeurs et docent en sciences médicales et le Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales, suite aux dernières assemblées générales tenues dans les villes siéges de facultés de médecine, un rassemblement des praticiens hospitalo-universitaire a eu lieu dans les structures hospitalo-universitaire durant trois jours du 9 au 11 novembre. Par ailleurs, une assemblée générale aura lieu aujourd’hui à 9h au niveau de l’amphithéâtre de CPMC pour les enseignants de médecine d’Alger. En outre, un grand rassemblement de tous les praticiens hospitalo-universitaire, spécialistes de santé publique, et praticiens généralistes de santé publique aura lieu aujourd’hui, dans les villes suivantes : Alger (CHU Mustapha), Oran (CHU d’Oran), Constantine (CHU Ibn-Badis) et Annaba (CHU Ibn-Rochd).
Maouchi Yahia
