“Nous, président, membres du bureau de wilaya des étudiants de l’UNJA de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, venons par le biais de la présente, déposer notre démission collective irréversible”, lit-on sur la lettre adressée au secrétaire général de l’UNJA.
Les étudiants, démissionnaires, motivent leurs action par le constat “d’inertie des instances locales et nationales quant au développement et laréalisation du programme et objectifs de l’organisation, échec régional et national de l’opération de restructuration des différents instances exécutives de l’organisation”, indique le bureau démissionnaire. Ce dernier ajoutera, un peu plus loin, que la décision est également motivée par les “nombreux scandales judiciaires qu’accumulent les différents cadres de l’organisation, la violation des statuts et règlement intérieur, la marginalisation des compétences et vrais cadres.”
Une situation qui a conduit, selon les termes de la déclaration, qui nous a été remise, à un net recul de la notoriété de l’organisation “suite à la politique de gestion prônée par son secrétariat.”
Les défaillances restent, selon les étudiants démissionnaires, nombreux: “nous avons pris la peine d’énumérer l’essentiel afin de justifier notre démarche, mais l’état de marasme a atteint son summum.”
Les étudiants démissionnaire de l’UNJA estiment en conclusion que “l’action politique et syndicale sont à la fois nobles et pervers quant à nous, l’histoire nous épargnera le fait d’avoir appartenu à une démarche éphémère et ambiguë à a fois.”
Il faut dire, enfin, que la démission du bureau de wilaya de Tizi-Ouzou portera un coup à l’UNJA en ce sens qu’il est considéré comme la cheville ouvrière de cette organisation.
A. Z