Les centaines d’employés de Kanaghaz dans différentes wilayas du pays ont déclenché, à partir d’hier, une grève de trois jours revendiquant notamment “la signature de l’accord collectif relatif au système indemnitaire et la satisfaction d’autres doléances socio-professionnelles”. Selon les représentants du syndicat de Kanaghaz à Boumerdès, près de 83% des employés de cette entreprise ont suivi ce débrayage. Et l’on précise que le taux de 17% restant ne représente que les employés devant assurer le service minimum dans le secteur névralgique. Les mêmes syndicalistes, affiliés à l’UGTA, que le recours à cette forme de protestation fait suite à “un blocage, émanant de la tutelle concernant l’application du système indemnitaire propre à ladite entreprise.” Réunis en assemblée générale à Boumerdès, le 22 juillet dernier, les représentants de l’instance syndicale précitée, avaient déjà réclamé l’amélioration des conditions de travail dans les chantiers. L’on demandait impérativement l’installation de climatiseurs au niveau des bases de vie des agents de Kanaghaz, le maintien de la restauration et des frais de mission. Au total, a-t-on rappelé, vingt procès -verbaux ont sanctionné les rencontres entre les représentants syndicaux de Khanaghaz et les responsables concernés. Il y a eu ensuite par deux fois, le recours à l’inspection de travail. Mais finalement, les négociations avec les représentants de la tutelle se sont avérées vaines a-t-on conclu. La grève fut donc fixée pour la période s’étendant du 16 au 18 du mois courant. En attendant le “désamorçage” du conflit, des réunions se tenaient hier, au niveau des différentes instances de Kanaghaz pour faire le point sur la première journée de protestation, a-t-on indiqué.
Salim Haddou
