Depuis la rentrée universitaire, plusieurs syndicats estudiantins montent régulièrement au créneau pour réclamer de meilleures conditions d’hébergement et de transport. Lundi dernier, l’Ugel est revenu à la charge en revendiquant, une fois de plus, et après avoir saisi l’Onou, ‘’le transport urbain et semi urbain’’. Les étudiants résidant en dehors du chef-lieu souffriraient selon l’Ugel d’un manque criant en matière de transport. Dans un communiqué rendu public, les responsables de la section de l’Ugel de Bouira s’interrogent également sur le peu de moyens mis en place pour assurer le transport des étudiants et s’en remettent entièrement au wali de Bouira « Dont on dit beaucoup de bien. »
Mais parmi les revendications de ce syndicat, d’autres points sont abordés sur le volet pédagogique tant que social. « Des conditions lamentables dans lesquelles ils évoluent et notamment dans la cité de jeunes filles. » L’absence de commodités au sein de cette résidence fait aussi l’objet de protestation. Une revendication évoquée déjà lors d’une première grève le mois dernier. Aussi sujet à la grogne des étudiants, le resto central qui doit en principe accueillir 300 étudiants et qui en reçoit actuellement près de 4 000. Des « anomalies » sont également constatées dans l’application du système LMD. “Les étudiants de première année inscrits en système LMD, expliquent-ils, sont pour la plupart confinés dans l’ancienne annexe qui ne dispose pas de la moindre condition exigée par la circulaire ministérielle.” Et d’ajouter : “Cette annexe ne dispose ni de bibliothèque ni de salle Internet malgré la dotation d’un budget prévu à cet effet.”
En plus de l’action de grève entamée depuis avant-hier lundi, et reconduite hier, les étudiants ont observé un sit-in devant la direction des œuvres universitaires pour faire entendre leurs revendications.
A noter toutefois que cette grève n’a aucunement paralysée le département de langue et culture amazigh où les cours ont été dispensés normalement.
Hafidh B.