L’établissement sanitaire (EPSP) de Khemis El Khechna était pratiquement à l’arrêt, hier entre 8h et 17h, suite au mot d’ordre de grève décrété par la coordination locale des travailleurs de la santé publique. Sans donner un taux précis du suivi du débrayage, le premier responsable de ladite instance syndicale affiliée à l’UGTA s’est contenté de préciser que, “seul le service minimum a été assuré en pareille circonstance.”
A travers cette grève d’une journée, les protestataires dénoncent en gros l’absence de dialogue avec l’administration sanitaire précitée pour le règlement de différents problèmes à caractère socio-professionnel.
Les grévistes dénoncent “les intimidations subies par certains employés et “l’affectation arbitraire du personnel.” Le coordinateur de ladite instance syndicale a ajouté en substance que “ce débrayage est une réaction aux atermoiements de l’administration concernant la non-application d’une plateforme de revendications dont elle a été destinataire en début de cette année.” Mais mis à part les points relatifs au non respect des travailleurs et la réclamation de l’ordre en matière de gestion de l’EPSP en question ainsi que l’exigence de louverture du dialogue avec le partenaire social UGTA, la coordination sus-mentionné ne donne aucun autre détail sur les revendications mises en avant.
Dûment signée par les principaux membres de cette structure syndicale, une pétition a été envoyée dans cette optique, au ministre de la Santé, la wali de Boumerdès, le directeur départemental de la santé et d’autres responsables locaux.
Salim Haddou