Le FPEG, une structure informelle de dialogue fondée en 2001, regroupe une quinzaine de pays riches en gaz naturel, dont l’Iran, la Russie, le Qatar, le Venezuela et l’Algérie, qui disposent de 73% des réserves mondiales et assurent 42% de la production.
Le groupe de travail du FPEG, formé à Doha en avril 2007, doit se réunir le 26 novembre pour la finalisation d’un document qui doit être présenté au Forum le 23 décembre à Moscou.
Aussi au court de cette participation le ministre de l’Energie a bien précisé que la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) du 29 novembre au Caire sera « une consultation » et le cartel ne pourra pas prendre une décision « réaliste ».
Cette rencontre (du Caire) est beaucoup plus une consultation » et « Les données que nous aurons ne seront probablement pas
suffisantes pour permettre de prendre une décision réaliste », a dit M. Khelil, également président en exercice de l’OPEP, en marge de la Semaine de l’énergie organisée à Alger et cité » Si on n’a pas rempli les premiers engagements et qu’on décide d’une autre réduction, l’organisation ne va pas être crédible « ,
L’OPEP avait décidé en octobre à Vienne de réduire sa production de brut de 1,5 million de barils par jour à partir du 1er novembre. Il a ajouté que l’OPEP aura à sa réunion d’Oran, prévue le 17 décembre, « Toutes les informations nécessaires pour pouvoir prendre la bonne décision », « La moyenne des prix entre 2000-2007 se situe à un niveau entre 50 et 60 dollars,
En excluant l’année 2008 qui était une année exceptionnelle où les prix ont échappé aux fondamentaux du marché », a déclaré le ministre de l’Energie.
R. H.
