Après les récentes intempéries, un regard d’égout situé au niveau d’une placette aménagée et disposant de bancs censés être de détente — malheureusement endommagés — a complètement débordé, et une importante flaque d’eaux usées s’est formée sur cet espace de plus de 100 m2, ces eaux se sont par ailleurs étalées sur une distance de plus de 20 mètres. Des enfants du quartier inconscients du danger s’amusent à y jeter différents objets, en particulier des pièces de monnaies.
Cela dit, si avec le temps, ces eaux finissent par s’évaporer laissant un amas de vase et déchets, les eaux qui ont stagnées tout au long du trottoir particulièrement dans les coins qui ne recoivent pas les rayons de soleil, offrent un spectacle désolant et constituent un milieu par excellence pour la prolifération de bactéries et de parasites.
Par ailleurs, tous les commerçants sont obligés d’emprunter ce trottoir pour utiliser les accès d’arrière-boutique de leur commerce situés aux rez-de-chaussées des immeubles. Dans un autre bloc sur la même ligne, les propriétaires de locaux commerciaux, dont l’activité est principalement coiffure dames ou habillement femmes, ont été obligés d’installer des structures en bois leur permettant d’accéder à leur commerce sans patauger dans l’eau ou la boue. Enfin, à bon entendeur, un plan d’aménagement des cités du chef-lieu qui prendra en considération l’évacuation des eaux pluviales, doit non seulement être élaboré mais concrétisé par les autorités locales.
C. M.
