Apparemment, l’association les Amis de Krim Belkacem d’Aït Moussa présidée par Omar Moussi veut vaille que vaille sortir de la gestion archaïque. Car, à chaque fois que l’occasion se présente, ses adhérents s’impliquent dans des cycles de formations. D’ailleurs, cette semaine allant de jeudi jusqu’à dimanche, cinq jeunes adhérents sont en formation à Tizi Ouzou et plus précisément à la maison des droits de l’homme où la fondation allemande Friedrich Ebert dispense un stage au profit des jeunes sélectionnés dans un concours national organisé aux profits de ceux âgés entre vingt et trente cinq ans. “Permettre aux cadres de notre association de développer leur manière de gérer et de prendre des initiatives est l’un de nos objectifs. Il faudrait avoir des contacts avec les autres et aussi leur apprendre à mieux intégrer leurs connaissances dans le mouvement associatif”, nous a confié M. Omar Moussi, participant à ce cycle de formation. Et de nous donner quelques thèmes de ce dernier. “Chaque jour, un sujet est traité. Pour le premier jour, c’est-à-dire jeudi, il a été question de la communication suivi pour le deuxième jour de la question du leader ship. Bien sûr, il y aura d’autres points à débattre”. Interrogé sur le nombre de participants, notre interlocuteur nous a appris qu’ils étaient nombreux et ils sont venus de plusieurs régions du pays telle Tébessa ou encore Béjaïa. Ce forum a pour objectifs de former les jeunes engagés du réseau Algérie. M. Omar Moussi dit, par ailleurs, que l’association qu’il préside a été le partenaire de la fondation allemande depuis des années car ce n’est pas la première fois que leurs adhérents participent à ce genre de formations. “Il faut former les jeunes car les associations on besoin d’acquis pour pouvoir gérer et venir en aide aux adhérents. Il faut dépasser les anciennes méthodes”, a conclu M. Omar Moussi.
Amar Ouramdane