La rénovation des immeubles suscite des questions

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Depuis plus de vingt-cinq ans, ces immeubles n’ont bénéficié d’aucune rénovation. Nous sommes très contents que nos logements soient finalement repeints de l’extérieur et de l’intérieur”, telles sont les paroles d’un locataire de la cité des Fonctionnaires.Effectivement, à Draâ El Mizan, plusieurs opérations de ce genre ont été lancées depuis l’an dernier. Après l’immeuble dit de “La banque”, d’autres ont fait peau neuve. On citera aussi la cité des 160 logements et quelques blocs au niveau du quartier communément appelé l’Abattoir. Certes, les résidants de ces immeubles rénovés ont accueilli chaleureusement ces travaux, mais ce n’est pas le cas de ceux, par exemple, des 200 logements. Dans cet ordre d’idées, le collectif des locataires de ladite cité a exprimé son étonnement dans une correspondance adressée aux autorités locales et aux responsables de la SLEP. “Nous sommes étonnés de voir que la plupart des blocs ont été repeints. Pourtant, les deux blocs A et B, dont la peinture est entièrement moisie ne sont pas concernés. Nous vous demandons de prendre en charge cette doléance”, peut-on lire dans le document en question. Lors d’une virée sur les lieux, il nous a été donné de constater qu’aucune rénovation n’a été entreprise à ce niveau. D’autres habitants ont exprimé la même préoccupation au sujet de leurs logements tels ceux des quartiers des 48 et 18 logements. Alors, si ces ensembles d’habitations subissent de telles réfections, il n’en est pas de même pour les édifices publics tels que les écoles ou les lycées. Ainsi, à titre d’exemple, à l’exception du bloc des classes de terminale renforcé et repeint après le séisme de 2003, ni les autres blocs ni encore les dortoirs du lycée Ali-Mellah n’ont été repeints et ce depuis la fin des années 70. Ce lycée a perdu tout son charme d’antan. Dès que le voyageur s’arrête à proximité de la poste, un décor hideux l’accueille. D’ailleurs, ces opérations décidées sur des critères non éclaircis, soulèvent d’innombrables questions. “Quand est-ce que les autres immeubles seront-ils touchés ?” se demande-t-on.

Amar Ouramdane

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