La police ne semble pas très avancée dans l’enquête sur le meurtre du bijoutier du boulevard Amirouche, perpétré lundi en début d’après-midi.
On sait tout juste qu’il ne s’agit pas, selon les premiers constats, d’un crime crapuleux. Le vol n’est pas, autrement dit, le mobile du crime.
“Apparemment rien n’a été volé dans la bijouterie. Donc le vol comme mobile est à écarter pour le moment”, nous déclare Hadj Krazdi, chef de sûreté de wilaya de Béjaïa au lendemain de l’assassinat de Mohamed Maouche.
L’horreur avait secoué toute la ville de Béjaïa pour ne pas dire toute la wilaya. C’est en lui ramenant son déjeuner que la fille du défunt, un homme de 68 ans, fit la sinistre découverte et donna aussitôt l’alerte. La victime a été poignardée à plusieurs reprises et a été laissée gisant dans une mare de sang dans la soupente de la bijouterie. Selon le chef de sûreté de wilaya, des traces de pas ont été laissés par ceux qui ont marché sur le sang du défunt, y compris les membres de sa famille qui sont arrivés sur les lieux avant les services de sécurité. Pour le moment, les services de police refusent de dire s’ils ont des suspects. Ils préfèrent, pourrait-on comprendre, garder le secret pour éviter de perturber le déroulement de l’enquête. “Une enquête est ouverte et le ou les auteurs du crime seront arrêtés tôt ou tard”, promet le chef de sûreté de wilaya.
A. Gana