La décision de recourir au débrayage a été prise lors de la réunion tenue à la salle de délibérations en présence de plus d’une centaine de travailleurs, dont la majorité était pour la poursuite du mouvement de contestation enclenché, rappelons-le, au début de ce mois.
Ainsi, au premier jour de cette grève, tous les services relevant de l’Administration communale ont été paralysés, ce qui dénote que le conflit qui oppose l’exécutif de la municipalité à son personnel a atteint des proportions pouvant nuire au bon fonctionnement de cette institution.
En effet, c’est la deuxième fois en l’espace d’un mois que la section syndicale exécute sa menace de grève, peut-être du fait qu’aucun compromis n’a été trouvé entre les deux parties en conflit autour de revendications dont certaines ont été satisfaits, notamment celles liées au règlement des situation en rapport avec la carrière professionnelle des travailleurs.
Toutefois, le point de discorde concerne les revendications relatives aux changements que demande les syndicalistes, lesquels touchent essentiellement au poste de secrétaire général et du chef de service du personnel. À ce sujet, chacun campe sur ses positions, même si l’exécutif communal a fait la concession d’apporter certains remaniements dans le service en charge du personnel, mais sans satisfaire les meneurs de la contestation et les travailleurs qui les soutiennent.
En outre, avant même d’entamer leur première journée de protestation, cette grève a été déclarée illégale par l’exécutif de l’APC, dans un avis placardé pour les agents municipaux. Enfin, durant la journée d’hier, du moins jusqu’à midi, aucune négociation n’a été menée pour mettre fin au conflit, ce qui présage un durcissement du mouvement de contestation des travailleurs.
Hakim B.