Le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabou, a animé jeudi dernier un meeting politique à la salle omnisports de Tizi-Ghenif. Dans un discours tenu devant une assistance nombreuse, le 2ème responsable du parti d’Aït Ahmed, comme lors de ses dernières sorties, est revenu sur les questions politiques du moment, notamment l’amendement constitutionnel et la prochaine élection présidentielle.
Ainsi, après un long réquisitoire contre le pouvoir en place qu’il considère comme “le prolongement d’un long processus politique, celui mené par ceux qui ont détourné les objectifs de la Révolution”, l’hôte de Tizi-Ghenif, s’adressant aux partis qui prendront part à la présidentielle, dira que “celle-ci aura au moins le mérite de nous renseigner sur la couleur de chaque parti.” Même les élites du pays n’ont pas été ménagés, en disant d’elles “ce sont les premières à trahir et à changer de veste, l’orsqu’elles se sont misse à expliquer le bien-fondé de l’amendement constitutionnel.”
Quant aux candidats à la candidature, le responsable du FFS qualifie certans d’entre eux de “diable de la politique”, mais sans pour autant leur dénier le droit de se présenter car, affirme-t-il, “l’essentiel que chacun connaîsse son camp.”
Mis à part le volet politique, le premierr secrétaire du FFS a consacré l’essentiel de son intervention à la situation interne de son parti, d’autant plus que des militants présents dans la salle voulaient débattre sur le dysfonctionnement des structures du FFS.
D’emblée pour affirmer ses bonnes intentions, Karim Tabou a reconnu que le parti a connu des échecs parce que, selon lui, “on a eu un capital politique que nous avons dépensé, d’où la nécessité de revenir à la base.” Enfin, pour lui, répondant aux critiques d’un militant, déçu de ne pas être invité par la section locale, il dira que “le FFS fera mieux de retourner vers l’originalité”, celle des premiers militants, dont ceux de 1963 décorés de médaille d’honneur à l’occasion de la tenue de ce meeting.
M. Haddadi