Depuis l’ère coloniale, le marché hebdomadaire de cette région comme le veut la tradition, est, chaque jeudi, le lieu de rencontres et de retrouvailles de tous les villageois qui se dirigent vers sur le chef-lieu de la commune.
Après l’indépendance, la ville commence à se peupler, à changer de look : des constructions poussent sur tous les espaces vierges de la ville en retrécissant même la chaussée principale.
Chaque jeudi, les marchands ambulants bradent leurs marchandises sur les trottoirs en exploitant même ceux de la chaussée envahie par les piétons et devient inaccessibilité pour les voitures notamment les ambulances ou ceux d’assistances-pompiers qui sont généralement prises au piège et qui ont du mal à se libérer le passager pour rallier la route nationale 24, située au front de mer.
La population ne reste pas les bras croisés pour mettre fin à cette situation qui s’empire de jour en jour. Une pétition sera déposée auprès des autorités locaux dans l’espoir de trouver en eux une bonne oreille et se déploiront afin de trouver une solution urgente et adéquate pour régler le problème une bonne fois pour toute. Une question reste posée : “Procéderont-ils à la réorganisation ou à la délocalisation vers un autre lieu” ?
Sahnoune Karim