Les prix des légumes, au marché hebdomadaire et magasins du centre-ville de Seddouk, connaissent ces derniers jours une flambée vertigineuse. Elle est due principalement à l’avènement de l’Aïd El Adha mais aussi à la rareté des produits agricoles et à l’absence de toute concurrence et d’autres raisons qu’il faut chercher ailleurs.
A la tête de l’affiche, la tomate qui se vend à 100 et 120 DA le kg, vient ensuite le poivron vert qui est cédé entre 70 et 120 DA le kg.
L’haricot vert et la courgette quant à eux ont atteint les 110 DA le kg. L’artichaut est cédé à 70 DA le kg. Le prix de la pomme de terre connaît aussi une hausse car le kg qui se vendait il y a quelques jours seulement à 25 DA, a grimpé aujourd’hui à 45 DA et tend toujours à la hausse, pareil pour les oignons dont le prix du kg a passé de 20 à 35 DA. Les prix des fruits ne sont pas en reste toutefois, les habitants préfèrent leur tourner le dos pour s’offrir juste l’essentiel.
La demande pourtant s’annonce très élevée malgré la baisse du pouvoir d’achat.
Surtout que les bourses sont pratiquement épuisées pour certains avec les différents frais et charges dus aux préparatifs et à l’octroi de ce qui est nécessaire pour la fête de l’Aïd ; en l’occurrence : l’achat du mouton, de la viande, de nouveaux vêtements ; des gâteaux et leurs ingrédients… etc. Comme toujours c’est les commerçants qui sont montrés du doigts, pour le citoyen rien ne justifie cet affolement des prix à chaque approche d’une occasion importante.
Une fête religieuse de surcroît qui est destinée normalement à renforcer la solidarité et à tester la foi de chacun, a laissé entendre un des consommateurs dont le panier parait très léger après même plusieurs allers et retours entre les amas de produits agricoles exposés à la vente au marché hebdomadaire de la ville.
M. C Aït Meziane