Débrayage de cinq jours dans la santé à partir du 13 décembre

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Cet acte revendicatif intervient après le débrayage de trois jours (du 9 au 11 novembre dernier) largement suivi, et qualifié par ses initiateurs de réussi. Sauf que cette fois-ci les syndicats de l’éducation, membres de cet organe syndical, ne participeront pas à ce mouvement de protestation.

Contacté hier par nos soins, Meziane Meriane, coordinateur du Snapest expliqué :  » Nous soutenons totalement la décision de la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique, mais le 13 décembre n’est pas adéquat pour nous, car cette date coïncide avec la période d’examens, d’un côté, et de l’approche des vacances d’hiver de l’autre ».

Il a confirmé par ailleurs qu’ils seront présents dans la prochaine action qui se tiendra au mois de janvier prochain, si la situation demeure statique.

Il a tenu, en outre, à dénoncer la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires laquelle ne cesse de se dégrader, tandis que les pouvoirs publics continuent à faire la sourde oreille quant à leurs revendications.

Ce mouvement de contestation, souligne le coordinateur du Snapest, touche uniquement le secteur de la santé publique dont cinq syndicats, à savoir le SNPSSP (Syndicat des praticiens spécialistes), le Snapsy (Syndicat national des psychologues), le SNPSP (Syndicat des praticiens de la santé publique) ainsi que les Syndicats des professeurs et docents, des maîtres assistants, membres de la Coordination. Toutefois, les hôpitaux et les structures de la santé publique seront de nouveau paralysé, et ce durant cinq jours.

La coordination, qui n’a pas cessé ces derniers mois d’observer des mouvements de protestation, est plus que déterminée à poursuivre jusqu’au bout son combat afin de faire valoir ses doléances.

Dans la plate-forme de cet organe syndicale figurent « La révision de la grille des salaires qui ne répond pas aux aspirations des fonctionnaires, ainsi que la révision du point indiciaire en rapport avec l’inflation galopante ». Il réclame également le respect et la reconnaissance totale des syndicats autonomes comme un partenaire social à part entière.

Dans le même sillage, la coordination demande également « l’ouverture immédiate des négociations sur le régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de janvier 2008 qui, selon notre interlocuteur, demeure toujours occulté ».

Lemya Ouchenir

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