La contestation a eu un large écho

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La grève d’une semaine à laquelle ont appelé les syndicats de la santé a été largement suivie hier, premier jour du débrayage, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

En effet, l’ensemble des importants établissements de la santé de la wilaya ont été paralysé. Néanmoins, le service minimum a été assuré, que ce soit au niveau du CHU de Tizi-Ouzou, ou dans les autres hôpitaux, tels que celui d’Azazga, Tigzirt, Aïn El Hammam, Draâ El Mizan qui ont fonctionné au ralenti.

Les polycliniques, les centres de santé et autres n’ont pas été en reste de ce mouvement de grève. Il est à noter que les services des urgences ont fonctionné le plus normalement du monde dans la mesure où ceux-ci ne sont pas concerné par l’action de protestation.

Une action à travers laquelle les praticiens de la Santé publique réitèrent leurs revendications d’ordre socio-professionnelle ainsi la révision de la grille des salaires, l’ouverture des négociations avec le régime indemnitaire.

Les syndicalistes de la Santé exigent également le respect et la reconnaissance des syndicats autonomes par le gouvernement comme un partenaire social à part entière.

Ils demandent aussi un statut digne pour les professionnels de la santé. Il s’agit, en somme des mêmes revendications qui ont mobilisé le corps médical et paramédical lors de la grève de trois jours observé à la mi-novembre dernier. Il est à rappeler en effet que le secteur de la santé à l’instar d’autres secteur de la Fonction publique a été paralysé les 9-10 et 11 novembre. Pour les responsables de ces syndicats.

Ces revendications restent suspendues malgré les différents mouvement de débrayage initiés depuis le début de cette année dont le premier a été tenu le 15 janvier, par les syndicalistes de la santé et le personnel qu’ils représentent, ce statu quo qui persiste dans leur situation relève du mépris de la part des pouvoirs publics qui continuent à faire dans la sourde oreille durant la mobilisation des praticiens de la santé.

Une mobilisation saluée d’ailleurs pas les syndicats qui sont le Snapsy, le Snmasm, Snpsp et le Snpssp, tous affiliés à la coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique ( Cnsafp). Loin de se décourager du silence affiché par les pouvoirs publics à leur égard, les professionnels de la santé reviennent ainsi à la charge à travers donc cette énième grève. Une grève qui se poursuivra jusqu’au mercredi prochain. Celle-ci sera ponctuée par des sit-in qui se tiendront lors du dernier jour du débrayage à partir de 11h. C’est dire que le personnel de la santé est déterminé à aller jusqu’au bout.

M.O.B.

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