Les médecins syndicalistes et les médecins généralistes de la wilaya de Béjaïa ont répondu massivement à l’appel à une grève générale de cinq jours du 13 au 17 décembre 2008 lancé par les syndicalistes de la santé ( SNAPSY, SNMASM, SNPSP, SNPDSM et SNPSSP) membres de la Coordination nationale des syndicalistes autonomes de la Fonction publique ( CNAFP).
Quant au taux de suivi, il est à noter à titre indicatif qu’à l’hôpital Khelil-Amrane, la totalité de 25 médecins spécialistes est en grève alors qu’à celui de Frantz-Fanon sur les 21 médecins que compte l’établissement 14 sont en arrêt de travail.
Selon le Dr Ouali de l’hôpital Frantz-Fanon, membre du syndicat SNPSSF, les objectif fixés à la grève sont les mêmes que ceux du premier mouvement de grève entamé le 15 janvier dernier à savoir : “Le respect et la reconnaissance des syndicalistes autonomes par le gouvernement comme partenaire à part entière, la révision de la grille des salaires et du point indiciaire en rapport avec l’inflation galopante, l’ouverture immédiate des négociation sur le régime indémnitaire pour les professionnels de la santé.”
La grève des praticiens de la santé publique consiste en dehors interventions présentant un caractère urgent au gel notamment des activités du soir et des consultations, des explorations biologiques et d’imageries médicales.
Cependant dans ces deux hôpitaux sans les banderoles qui portent les slogans suivants : “ SNPSSP : un salaire adapté au diplôme” ou “ SNPSSP pour un secteur public efficace”, le visiteur ne pourrait que difficilement se rendre compte qu’il y a un mouvement de grève vu que les services paramédicaux fonctionnent normalement et que les patients affluent comme d’habitude au services des urgences.
B. Mouhoub