Vers une coopération bilatérale algéro-française

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“La lutte contre la cybercriminalité est une logique internationale, pour cela les instruments internationaux doivent se mobiliser pour faire face à ce fléau.’’

C’est ce qu’a laissé entendre hier Bernard Simer vice-président chargé de l’instruction juridiction inter-regionale spécialisée de Rennes, lors de premier jour du séminaire organisé à l’Ecole supérieure des magistratures en collaboration avec l’Ecole nationale française de la magistrature. Les participants seront amenés à examiner les lois internationales concernant notamment la criminalisation de la cybercriminalité, la compétence judiciaire et la qualification pénale. En outre, l’accent a été mis, lors de ce séminaire, sur les infractions spécifiques aux technologies de l’information et de la communication, les infractions dont la commission est facilitée par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, et l’identification et recherche des preuves, et les compétences judiciaires et qualification pénale.

En effet, la cybercriminalité et l’une de façades de cette criminalité organisée. « Nous allons exposer la théorie, c’est-à-dire les textes qui existent en France, et qui permettent de qualifier donc ces infractions de criminalité. Les instruments de coopération internationaux qui existent, et surtout nous allons aborder l’aspect pratique, c’est-à -dire avec des cas concrets que nous avons traité l’un et l’autre, et nous allons pouvoir expliquer à notre auditoire comment nous avons réussi à obtenir des résultats, » dira Georges Souqual commandant de police emploi fonctionnel à l’Office central de lutte contre la criminalité.

En outre, il reste que le moyen le plus utilisé par les hackers, c’est bien Internet « Internet est devenu le moyen le plus utilisé pour la communication, mais malheureusement ce moyen est détourné de sa vocation première pour avoir cet aspect négatif, pour cela un projet de loi sera déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale populaire, et sera examiné prochainement par le conseil de la nation, et le Conseil des ministres, » révèle Hocine Mabrouk directeur général de l’Ecole supérieure de la magistrature.

Il convient de rappeler que la coopération algéro-française, a permis de former des enquêteurs spécialisés dans le domaine de la cybercriminalité, notamment des policiers, en outre, la coopération est passée aujourd’hui à la formation des policiers localement, nous dira Mabrouk.

Il reste que le seul moyen pour faire face à la cybercriminalité, qui n’épargne personne aujourd’hui selon les orateurs, c’est bien la coopération internationale. La cybercriminalité est une forme de criminalité moderne, un fléau qui touche tous les pays, pour cela il fant qu’il ait une coopération internationale.

Enfin, ce séminaire fournira sûrement à nos magistrats une importante opportunité pour acquérir de l’expérience en matière de lutte contre la cybercriminalité, tout en adaptant leurs connaissances juridiques aux changements enregistrés au niveau mondial. Grâce à cette initiative, l’Algérie pourra rattraper le retard qu’elle accuse dans ce domaine par rapport à d’autres pays.

Maouchi Y.

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