Appréhension en Haute-Kabylie

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Le retour des perturbations climatiques et autres très fortes chutes de neige annoncées par Météo-Algérie, à partir d’aujourd’hui en Kabylie, a généré une véritable panique, hier, à Tizi-Ouzou. Le stress et l’angoisse se lisaient sur les visages des citoyens qui appréhendent surtout les conséquences, souvent dures à gérer, sur leur quotidien.

Souvent considérées comme la cellule de base de tout dispositif spécial, les communes se préparent et sont déjà, pour certaines d’entre elles, prêtes à parer à tout éventuel blocage. A Ath Yanni où souvent certaines routes s’y retrouvent coupées en pareille situation, l’APC se dit mobilisée. “Nous avons le chasse-neige, des tracteurs en plus des moyens de l’APC qui seront mobilisés en cas de catastrophe. Pour ce qui est de la vague de froid annoncée, nous avons mis en place le plan habituel”, nous dira Hamid Chettir, premier adjoint au maire d’Ath Yanni. A Aïn El Hammam, les citoyens, était hier pris de panique selon des sources locales. Au dépôt Naftal du chef-lieu communal de l’ex-Michelet, c’était la ruée sur le gaz butane. Plus de 10 000 bouteilles de gaz ont été mises à la disposition des clients alors qu’en temps normal, le dépôt fonctionne avec

3 000 bouteilles/jour. Le personnel du dépôt était à ce sujet dépassé toute la demande était vraiment importante.

Cellule de crise à l’hôpital Nedir-Mohamed

De son côté, le CHU Nédir-Mohamed de Tizi-Ouzou a mis en place un dispositif spécial intempéries. Le premier responsable de l’établissement nous a fait savoir, hier, qu’une cellule de crise est mise sur pied. “Nous avons réuni les surveillants médicaux, un dispositif spécial est prévu avec la réquisition du personnel de garde aujourd’hui (hier ndlr), le groupe électrogène est prêt, nous avons une autonomie de 90 jours, en matière de produits alimentaires et nous avons même prévu l’approvisionnement en pain en cas de blocage de la route ou autre catastrophe”, nous dira le Dr Mansouri. Pour la Protection civile, la cellule de communication que nous avons contactée hier nous fera savoir qu’aucune réquisition n’a été faite pour aujourd’hui. C’est donc un climat de peur et d’appréhension qui s’est installé, hier, à Tizi-Ouzou, car, faut-il l’avouer, de simples perturbations climatiques ont par le passé causé d’importants dégats, que dire alors si les prévisions de Météo-Algérie s’annonce justes ? Les citoyens appréhendent les coupures d’électricité, les pénuries de gaz, les blocages des routes qui riment généralement avec pareilles situations.

A. Z.

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