La Dépêche de Kabylie : Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à choisir la Tunisie ?
Rachid Benhellal : J’ai pensé à tenter ma chance en tant que professionnel pour améliorer ma situation, le club tunisien a accepté de mettre le paquet et je n’ai pas hésité un instant pour venir jouer en terre tunisienne, mais ce n’est pas la seule raison, il y a aussi le volet professionnel où, ici, toutes les conditions sont réunies pour étaler ses compétences et ses capacités. Le CO Kelibia est un club très connu et le cadre est très favorable à la pratique du volley-ball.
Comment se sont déroulés les contacts ?
Les contacts ont eu lieu lors de notre déplacement en Libye pour participer au championnat arabe, un entraîneur de l’Espérance de Tunis, qui est actuellement à Kélibia m’a vu jouer et a pris contact avec moi. Depuis cette date les choses avançaient jusqu’au mois de septembre dernier où j’ai concrétisé ce transfert avec un contrat d’une année.
Quel est le niveau du volley-ball tunisien ?
Le niveau du championnat tunisien est très élevé, beaucoup plus que le nôtre. Tous les clubs tunisiens disposent de beaucoup de moyens, chose qui fait défaut en Algérie.
Peut-on connaître votre objectif avec votre nouveau club ?
Cette année, les responsables du club n’ont pas élevé la barre des objectifs car l’effectif est rajeuni à 90%, donc notre but est de nous qualifier pour le play-off et après on gérera match par match. Le club a un palmarès très riche et chaque saison, il joue sur plusieurs fronts.
Et avec l’équipe nationale ?
Actuellement, je ne fais plus partie de l’équipe nationale malgré que j’aie défendu les couleurs nationales à plusieurs reprises. Au début de saison, j’avais une blessure qui m’a empêchée de prendre part au dernier stage et depuis cette date, on ne m’a plus convoqué. Donc pour le moment, je ne fais plus partie de l’équipe nationale
On vous laisse le soin de conclure….
J’espère réussir une carrière professionnelle exemplaire et décrocher des titres avec mon nouveau club qui vont me conforter pour la suite de ma carrière.
Entretien réalisé par Zahir Hamour