L’initiative de création d’une association sociale tombe à l’eau

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Il étaient seulement une dizaine, les personnes à venir assister à l’assemblée générale constitutive tenue à la maison de la culture Mouloud-Kacem Nait Belkacem d’Akbou le vendredi 19 décembre. Un nombre au dessous de celui requis par la réglementation en vigueur. Néanmoins, ces initiateurs ont prévu avant de se séparer une autre date, le jeudi 25 décembre, pour se réunir en assemblée générale. “Ce n’est que partie remise”, nous dira un initiateur.

Dans leur déclaration préliminaire, les initiateurs se fixent comme cadre général de leurs interventions le champ social dans ses diverse facettes, le logement, l’emploi, l’assistance sociale; la santé et l’environnement immédiat du citoyen. Pour ce faire, ils comptent, selon les propres termes de l’avant-projet : “Trouver ensemble des solutions en collaboration avec les instances administratives de l’Etat pour répondre à l’attente du citoyen surtout le démuni.” Il est opportun de signaler que les activités qu’organisent les différentes associations de la commune d’Akbou au même titre que les partis politiques, ne drainent plus un grand nombre de citoyens. Le plus souvent ce sont les mêmes individus qui y assistent. La gent féminine, quant à elle, est carrément absente lors de ces manifestations.

Dans le but d’aider le mouvement associatif, l’APC d’Akbou a alloué au mouvement associatif au mois de septembre de l’année en cours des subventions qui totalisent quelque trois milliards de centimes. Pratiquement toutes les associations ayant présenté un dossier administratif complet en ont bénéficié, selon les dires d’un élu municipal. Un bon nombre de citoyens pensent que les animateurs de ces structures associatives en usent comme d’un moyen détourné pour travailler leurs propres intérêts alors que les animateurs assurent que les portes de leurs associations sont ouvertes et que non seulement l’implication de tous est souhaitée, mais bien plus, elle est nécessaire et même indispensable. Cette absence caractérise une démobilisation sociale et citoyenne portée au paroxysme.

B. Sadi

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