Poursuivant sa 3e session criminelle de 2008, la cour pénale de Boumerdès a statué sur le cas de neuf personnes inculpées de soutien à groupe armé, avant de faire le procès de huit autres terroristes en fuite pour lesquels la peine de mort a été requise. Ladite instance judiciaire a examiné les cas de suspects de l’ex-GSPC arrêtés, en septembre 2006, dans la commune de Bordj Ménaiel par les services locaux de sécurité. Les mis en cause répondent aux initiales Z. R, K. F, B. F, M. A, K. T, B. K, M. F, G. Y et B. Y. Au moment de leur arrestation, l’un d’entre-eux était, a-t-on rappelé, en possession d’un CD contenant un texte à caractère subversif. D’autres ont été interpellés à la suite d’un signalement ayant fait état de leur participation dans des attentats à l’explosif dont l’un avait ciblé sans faire de victime, durant le mois 2006, le siège de la sûreté urbaine de Bordj Ménaiel. Les neufs mis en cause ont été arrêtés, selon l’arrêt de renvoi, pour motif d’inculpation d’adhésion à un réseau terroriste, participation à des attentats à l’explosif et à l’arme automatique, financement de groupe armé. S’en tenant à l’acte d’accusation, le procureur général près la République a requis contre eux la peine capitale. Pour absence de preuves matérielles de leur inculpation, le juge les a finalement acquittés. Faisant ensuite le procès d’un groupuscule terroriste émanant de ladite contrée, la même instance judiciaire a prononcé la peine capitale à l’encontre de huit sanguinaires. Ceux-ci répondent aux initiales suivante : A. M, A. S, B. M, D. M, B. T, H. B, M. S et A. D. Le dernier sanguinaire cité en l’occurrence Ali Djamaâ, émir d’une serriate de l’ex-GSPC, a été cependant, mis hors d’état de nuire.
Salim Haddou
