La Fédération nationale des auto-écoles rejette le nouveau programme des transports

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L’hôtel Safir d’Alger-Centre a abrité hier le 1er congrès de l’Union nationale des transporteurs de marchandises et de voyageurs. Un rendez-vous qui a connu la présence d’un parterre de commerçants et artisans, et des délégués des transporteurs de certaines wilayas, ainsi que le représentant de ministères des Transports, la direction des impôts et le représentant général des assurances la SAA.

Lors de son allocution Salah Souilah, le président de l’Union nationale des commerçants et artisans algériens a estimé que ce congrès est très important.  » Le secteur des transports est dans une situation chaotique, une situation qui est due au manque d’organisation, pour cela un programme riche et une commission sont en perspective. Il faut qu’il y ait un programme d’action pour réorganiser ce secteur. Nous appelons à l’occasion la tenue d’une conférence nationale pour mettre les points sur les “i” « , a-t-il laissé entendre. En outre, une réunion annuelle nationale sera organisée pour la première fois par l’UGCAA,  » lors de cette conférence, on exposera les problèmes de nos commerçants et de nos artisans « , poursuit M. Salah.

De son côté, Mohamed Chilalli, vice-président de la commission de préparation du prochain congrès d’UGCAA estime qu’il est nécessaire de débattre des poins focaux de ce nouveau programme des transports avec le ministère des Transports.  » Nous demandons qu’on se mette à table avec les représentants de la direction des impôts, ou bien avec les autres corporations, et les autres institutions pour débattre de nos problèmes quotidiens « , dira M. Chilalli. Il reste que le point de divergence entre le ministère des Transports et la Fédération nationale des auto-écoles, c’est bien le point de transport et les impôts.

De son côté, le président de la Fédération nationale des transporteurs, Ahmed Oudia estime que le nouveau programme des transports qui est imposé par le ministère des Transports, est destiné aux moniteurs d’auto-école, et non pas aux candidats.  » Le nouveau programme imposé par le ministère des Transports est à notre avis irréalisable, de part ces recommandations du moins pour certaines manœuvres à l’exemple ; slalom entre cones sur 500 à 700 m de long et 7 à 8 m de large « , indique-t-il.

Par ailleurs, cette situation nécessite la mise à disposition de circuits adéquats, réservés uniquement à cet effet, et ce au moins au circuit par commune, mais malheureusement il reste que le ministère des Transports, selon l’orateur, est incapable de fournir ces circuits d’examen réservés aux manœuvres de marche arrière tels les créneaux et garage  » Nous prenons beaucoup de risque matériel et humain, et surtout des responsabilités civiques en cas d’accident « , a-t-il ajouté.

Pour rappel, ce nouveau programme nécessite un délai de deux mois minimum avant sa programmation à la première épreuve théorique qui a un délai d’ajournement d’un mois sachant que le candidat peut être recalé plusieurs fois pour la même épreuve.

Cette méthode, selon les conférenciers, exige le changement de mode d’examen et le retour à l’ancien programme qui permettra au candidat d’être examiné sur les trois épreuves le même jour et permettrait l’obtention du permis de conduire ou une ou deux des épreuves qu’il maîtrise en un seul examen.

 » Nous demandons au ministre des Transports le gel de ce programme jusqu’à sa révision et nous réitérant notre bonne volonté à œuvrer à la réussite d’un programme national d’apprentissage de la conduite, pour cela nous mettons toute notre contribution à sa réalisation en ne ménageons aucun effort pour le promouvoir et assurer sa réalisation, et non pas par la réalisation d’une deuxième ligne bleue « , a conclu M. Oudia.

Maouchi Y.

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