Cap sur l’urbanisation de la ville

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Le chef-lieu de la wilaya aura à bénéficier de la rénovation d’une douzaine de boulevards dont trois intra-urbains.

Cette opération entamée depuis le mois d’août a bénéficié d’une enveloppe de 100 milliards de centimes. La commune de Bouira est assez vaste pour être prise en charge au niveau de ses agglomérations secondaires, à l’image de la localité de Saïd Abid, Bouira, Ouled Bouchia, où la demande de nouvelles infrastructures ne cesse d’aller crescendo telles les construction d’un lycée, d’un nouveau hôpital… En matière d’eau potable, Ras Bouira sera dotée d’un nouvel réservoir d’eau et sera alimentée à partir des anciens réservoirs et forages, le reste des agglomérations périphériques sera pris en charge ultérieurement.

La cité Zerrouki fera, elle aussi, l’objet de préoccupation, l’opération a été entamée par la réhabilitation de oued D’hous. L’habitat précaire est l’un des points noirs de la wilaya au sujet duquel des consignes fermes ont été données portant à mettre fin à cette catégorie de bâtisses qui enlaidissent le tissu urbain ou rural de la wilaya, la démolition systématique de toutes constructions de cette catégorie sera la règle appliquée, comme ce fut le cas la semaine dernière dans la rue Benabdellah. Pour preuve pas moins de 900 constructions précaires ont été démolies dans la seule daïra de Bouira.

Il existerait pas moins de 430 épiceries de fortune dont 18 construites sur les biens de l’Etat et sans permis de construire ! Leur éradication est une question de temps.

Il en sera de même pour l’ancien marché de fruits et légumes. La notion la plus moderne serait la réflexion sur l’urbanisme commercial. S’agissant du volet de l’habitat, des programmes sont inscrits pour un nombre de 1 000 unités dont 600 de type CNEP et 160 de type AADL…

L’autre point noir que les autorités s’attèlent à prendre en charge sérieusement est celui inhérent à la propreté et l’hygiène de la ville.

Le constat est amer, la ville de Bouira est sale, et l’état des lieux n’ a pas changé dans certains quartiers depuis 20 ans, à l’image de celui de la gare routière. Pour ce, un schéma d’organisation portant sur la propreté est à méditer de façon à ce que soit appliqué une gestion urbaine des plus efficaces possibles.

D’autant plus qu’un montant de 1,5 milliard de centimes à déjà été alloué pour ce segment, qui fait partie intégrante de la vie quotidienne du Bouiri.

B. B.

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