Par ces journées de beau temps, conduire un véhicule sur des routes verglacées, relève d’une prouesse digne de cascadeurs. Le verglas n’admet en effet ni freinage ni coup de volant et encore moins la vitesse. De nombreux automobilistes, souvent étrangers à la région, on eu bien des fois, à le vérifier à leurs dépens. Les résidants, connaissant le terrain, réduisent leur vitesse au maximum et évitent certaines voies réputées dangereuses en cette période. Des virages connus ainsi que certains tronçons non exposés au soleil, à l’image du lieu dit “Chemakh” à un kilomètre de la ville, ne sont “fréquentables” qu’au milieu de la journée.
S’y aventurer avant dix heures ou après dix-huit heures, c’est aller au devant d’un danger certain. La déclivité de la route, conjuguée à l’absence d’adhérence des pneumatiques, conduit inévitablement à la perte de contrôle des véhicules par leurs chauffeurs. Cependant, le verglas ne devrait pas être une raison pour que les citoyens soient bloqués chez eux. Si on ne peut pas empêcher les phénomènes climatiques de sévir, on pourrait, tout de même, faire comme cela se fait dans d’autres contrées : répandre du sel ou tout au moins du sable sur la chaussée contribuerait à faciliter la circulation et limiter ainsi le danger qui guette les automobilistes. Ce danger omniprésent, durant tout l’hiver, n’épargne pas non plus les piétons. Quelles que soient les chaussures que l’on porte, personne n’est à l’abri d’une chute. Le nombre de personnes admises aux urgences de l’hôpital, pour fractures, est très élevé en cette période hivernale. En attendant que Dame Nature veuille bien nous “dispenser” de ses caprices, nous ne pouvons que conseiller la prudence, encore une fois.
A. O. T.
