Réagissant à la nouvelle d’un octogénaire tué sur le CW 12 par un camion, des citoyens ont procédé à la fermeture, jeudi, du CW 42 A à la circulation.
Divers obstacles ont rétréci la chaussée pour ne permettre que le passage des véhicules légers : les poids lourds jugés responsables de la fin tragique du vieillard et de l’évacuation dans un état estimé sérieux, de son conjoint vers le CHU de Tizi Ouzou.
Le chef de daïra s’est déplacé sur les lieux de la contestation pour s’enquérir de la situation et ramener les dissidents à de meilleurs sentiments.
Le premier responsable a noué le dialogue avec les contestataires en écoutant leurs doléances.
Une plate-forme de revendications restées pendantes depuis 2004 en dépit de promesses alléchantes à l’époque, a été réitérée par quelques interlocuteurs qui ont tout de même souhaité la bienvenue au nouveau chef de daïra. Il s’agit entre autres de mettre en exergue un lot de problèmes dont la population attend avec exaspération des solutions depuis la venue de l’ex-wali en mars 2004.
Au centre des discussions il y avait le CW 42 A dans sa dimension de délabrement avancé mais aussi des risques que représente chaque jour le passage d’une légion de poids lourds. Viennent ensuite les sempiternelles revendication liées à une passerelle et au raccordement du village au réseau de gaz de ville. Les interlocuteurs ont mis l’accent sur le retard de développement accusé par la commune.
Comme les débats risquaient d’être longs, autorités et contestataires ont convenu d’aller discuter plus sereinement au niveau de l’APC de Boudjellil.
Ces derniers ont été rassurés quant à la prise en charge du chemin incriminé. La nouvelle n’est pas pour autant réconfortante puisque la version donnée spécifie que seuls 10 km sur les 14 existants ne peuvent être réhabilités.
Pire, on se souvient très bien comment on a réhabilité 7 km en 2004, les habitants n’en sont pas dupes. Entre autres l’Administration a promis de prendre en charge les questions liées au gaz de ville et à la passerelle.
L’Administration semble peu crédible aux yeux des habitants au motif qu’en 5 ans leurs revendications sont restées lettre morte malgré les promesses alléchantes dont on les gavés à l’époque.
Z. Z.