3,5 millions d’euros pour l’ingénierie de la formation professionnelle

Partager

La convention de coopération de ce projet d’un montant de 3,5 millions d’euros qui a pour objectif l’accompagnement de l’Algérie dans la concrétisation des réformes initiées dans le secteur de la formation professionnelle, a été déjà signée depuis une année et le coup d’envoi des activités a été donné depuis le mois de septembre dernier.La signature de l’accord d’association avec l’Union européenne qui prévoit l’intégration du marché algérien dans la zone MEDA de libre échange économique, engage notre pays dans une véritable mutation fondée sur la mise en place des modalités entrepreneuriales modernes, ce qui exige une dynamisation des entreprises pour améliorer leur niveau compétitif et répondre aux nouveaux besoins qui surgiront en matière de qualification professionnelle des ressources humaines et l’évolution des compétences.C’est dans cette perspective et afin de mettre à la disposition de l’économie algérienne des moyens d’aide au développement de nouveaux modes de fonctionnement des entreprises et la mise en adéquation de la demande et de l’offre de formation que s’inscrit ce projet qui porte sur “le pilotage et l’ingénierie de formation et de l’enseignement professionnels” et se charge de la conception des programmes et des méthodes de formation.L’ambassadeur français s’est félicité qu’après une année de la mise en service de ce programme de coopération, le “gouvernement français a, encore une fois, réitéré sa détermination à rationaliser notre dispositif de coopération avec l’Algérie en transférant le projet de pilotage de la formation professionnelle à l’Agence française de développement (AFD) qui a déjà fait ses preuves en Algérie depuis les années 70 et qui est désignée actuellement comme l’interlocuteur privilégié du ministère ». Pour rappel, l’AFD, par le biais de prêts concessionnels ou de crédits budgétaires est associée à plusieurs travaux dans le domaine de l’habitat, de la gestion de l’eau, à l’image du barrage de Taksebt, ainsi que dans le transport en prenant en charge la modernisation des voies ferrées de la banlieue d’Alger.De son côté, M. El Hadi Khaldi affirmera que la formation professionnelle qui se place au cœur des priorités des pouvoirs publics et qui fait l’objet d’une réforme qui entrera en vigueur dès septembre prochain, aura beaucoup à gagner en tirant profit du capital expérience de la France dans ce domaine. En ce sens, il lancera un appel aux experts français pour consolider leur coopération dans ce domaine à travers le transfert de technologies, de savoir-faire et d’expérience, notamment en terme de téléformation et d’enseignement à distance.Pour terminer, le ministre déclarera qu’“une nouvelle ère a commencé dans la coopération bilatérale et que la France accompagne déjà l’Algérie dans de nombreux domaines pour couronner le traité d’amitié qui sera paraphé prochainement par lez deux présidents”.

H. Hayet

Partager