Un projet de proximité de développement rural intègre et en cours d’étude pour le village d’Aït Atelli. Ce gros bourg situé à proximité du chef-lieu de la commune rencontre plusieurs problèmes d’infrastructure et d’environnement immédiat. La décharge publique s’étale en un hideux amoncellement en bordure de la route, en plein milieu de l’agglomération. Les déchets rejetés occupent une bonne partie de la route, semant la puanteur alentour, et descendent jusqu’au che CW1 menant à Aït Frah. Plus grave, ce dépotoir est situé en amont des sources, qui servent de secours hydriques en été pour les villageois. Il pose aussi des problèmes de viabilisation des accès d’assainissement, d’enclavement des parcelles arboricoles. Le PPDRI se propose de remédier, du moins en partie, à cette situation. Une piste agricole est à l’étude, devant démarrer du quartier Merakou, à côté du château d’eau et aboutir jusqu’aux terres en bordure de la rivière Djemaâ, en passant par Thamourth Bouada. Ce projet, s’il devait voir le jour sera d’un grand apport pour faciliter les travaux des champs et l’acheminement des récoltes.
Une piste rurale contournant le village est aussi prévue pour être aménagée.
Longue d’environ deux kilomètres, elle permettra l’extension de l’agglomération vers l’est mais aussi l’accès aux parcelles d’oliviers.
Un cimetière est également projeté, un villageois ayant fait don d’un terrain à cette fin.
Un terrain Mechmel devra également être planté de chênes liège.
Les PPDRI sont très utiles pour améliorer notablement les conditions générales de vie dans les agglomérations générales rurales souffrant pour la plupart de déficiences infrastructurelles. Mais les jeunes leur reprochent une seule chose: celle de ne pas créer d’emplois.
Chacun voyant midi à sa porte, il est vrai pourtant que le chômage dans les villages kabyles est devenu inquiétant et alimente plusieurs effets pervers.
M. Amarouche
