C’est l’initiative du président de la République française Nicolas Sarkozy et de son homologue allemand Angela Merkel lesquels visent à améliorer les relations de l’UE avec les pays de l’Afrique du Nord et du Proche Orient donnant sur la Méditerranée. Cette union permettra d’améliorer l’approvisionnement énergétique, lutter contre la pollution en Méditerranée, la création d’un programme d’échanges Erasmus méditerranéen pour les étudiants et une communauté scientifique entre l’Europe et les pays du Sud. Fondée le 13 juillet 2008, l’UPM regroupe 44 nations dont les 27 pays de l’Union européenne l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, le Liban, la Palestine, la Turquie, l’Algérie par le biais des son ministre des Affaires étrangères, avait demandé de clarifications et des précisions quant à la présence et au rôle de l’Etat hébreu au sein de cette union, et ce par crainte que le nouveau cadre ne serve de prétexte à une normalisation des relations avec Israël. Les réticences algériennes s’expliquent aussi par l’existence d’une certaine rivalité entre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie même si ce dernier a accepté l’initiative d’adhésion dès l’été 2007. L’Algérie qui jouit d’une position stratégique et fondamentale dans la région pourra jouer un grand rôle au sein de l’union, la France attend d’ailleurs beaucoup de l’Algérie. Plusieurs délégations ont visité l’Algérie durant l’année 2008 pour éclaircir l’opacité qui entoure ce projet. Le suspense a pris fin avec la participation du président de la République Abdelaziz Bouteflika au sommet après s’être entretenu avec le Président français Nicolas Sarkozy et ce en présence du Président syrien Bachar El Assad.
H. M.