Une population en mal du strict minimum

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Leur vie quotidienne est un calvaire continue, qui commence par un isolement de leur localité en passant par une pauvreté quasi large de l’ensemble de la population de la contrée pour atterrir sur le phénomène de chômage qui frappe de plein fouet la tranche la plus sensible de la population, en l’occurrence : la jeunesse.

La population ne savait pas par où commencer son listing des carences et des manques en matière d’équipements ou d’infrastructures publiques dont elle pourrait simplement bénéficier de leurs prestations. Mais l’urgence à signaler est la contrainte du transport. Ce déficit est tel que les citoyens de la localité s’orientent toujours vers un système “D” en matière pour résoudre ce problème. Ainsi, de manière quasi permanente, le manque des fourgons, des bus, a laissé place aux véhicules des particuliers qui se transforment en transporteurs sous forme de “clandestins”. Les prix ne sont pas discutables. C’est en fonction du client, de la distance et surtout de la disponibilité du moyen du transport. De jour comme de nuit, les prix sont toujours onéreux. Quand au reste de la population, leur seul moyen de fortune lorsqu’il en existe, reste inhérente à prendre une place sur la banquette d’un tracteur, qui se dirigerait vers les champs très tôt au moment où les infortunés restent liés à l’utilisation quasi quotidienne de leur bêtes de sommes.

Les habitants ont saisi l’occasion pour signaler aussi les difficultés de déficit en eau potable. Ce secteur reste sinistre non seulement par l’absence de cette eau de vie mais aussi par le manque des réseaux de distribution et des châteaux d’eau.

La population du moins pour le moment, ne s’alimente que d’une seule et unique source aux conditions d’hygiène et de traitement des plus précaires.

Le réseau d’assainissement n’est pas en reste ainsi que l’absence des infrastructures sportives et culturelles qui génèrent un vide culturel des plus profonds possibles.

Quand au fléau des temps modernes, à savoir le chômage, la tranche juvénile a été touchée de plein fouet. Un taux qui avoisinerait les 90% serait celui qui touche cette jeunesse aux repères perdus. La cause principale de l’augmentation de ce phénomène est sans conteste liée à la carence de l’investissement à même de créer des postes d’emploi à leur profit. Mais point d’investissements ! Les autres secteurs de la vie quotidienne ne sont pas épargnés à l’image de la santé, de la formation professionnelle, des postes et télécommunications, de quoi tirer la sonnette d’alarme. Les responsables doivent se pencher sur leur sort en inscrivant un programme de développement digne et ambitieux.

B. K.

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