“La Palestine a besoin d’aide politique plus que matérielle”

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Le carnage et le génocide perpétrés à Gaza, par l’Etat hébreu sont à l’origine de la naissance du «Front des femmes algériennes de solidarité avec la Palestine», sous l’égide du Mouvement féminin algérien. Vu les massacres que subit le peuple palestinien, Mme Saida Benhabiles, présidente du mouvement féminin de solidarité avec la famille rurale, a tenu à exprimer son total soutien, avant-hier, mardi, lors d’un point de presse tenu au centre de presse d’El Moudjahid, à Alger.

C’est à l’issue de cette rencontre que Mme Benhabiles a annoncé la création officielle du Front des femmes algériennes de solidarité avec la Palestine.Etaient présentes à la rencontre, différentes personnalités telles : Mme Rabia Mchernen, Mme Nafissa lahrech, de la famille sportive et autres moujahidate. Parmi les points revendiqués par le front, on peut citer, «inciter la communauté internationale à prendre une position claire par rapport à ce massacre inhumain». Elles ont insisté afin que les instances internationales ouvrent le passage, surtout celui de «Rafah» et puissent faire passer les aides à Ghaza, ainsi, elles interpellent la Cour pénale internationale (CPI) de juger les terroristes israéliens Avec la création de ce front, la présidente interpelle le président sortant des Etats-Unis George Bush et le nouveau président Barack Obama, le président d’Egypte, Hosni Moubarek, le roi de Jordanie, Abdellah, la présidente de l’Alliance internationale des droits de femmes, le parlement européen ainsi que les institutions qui défendent les droits des peuples et toutes les personnalités parlementaires, les organisations internationales, pour arrêter le massacre. Elle a ajouté, par ailleurs que la Palestine n’a pas besoin de soutien matériel mais de soutien politique plus que jamais. Mme Messai Elbeida, membre élu à l’APW de Khenchela et ancienne militante du FLN, a indiqué qu’ «il yen a marre ! Parce qu’on veut de l’action, on est en train d’émettre ces appels pour qui ? Les rois, les chefs d’Etat? En tant que femme algérienne, on doit rester debout et cela depuis Kahina…elle est toujours prête à prendre la route afin d’arriver jusqu’à Rafah. On veut des actes et on cherche la méthode et l’itinéraire, car on ne doit pas oublier ce que les Algériens ont enduré durant la décennie noire.”

Kahina Idjisc

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