Cette rencontre, selon le directeur de la SOGI M. Ould Rabah, vise à sensibiliser les investisseurs détenteurs d’actes de propriété afin qu’ils persévèrent dans les démarches et les procédures administratives en vue de propulser l’investissement dans la région et de chercher parallèlement les voies et moyens pour les aider.De leur côté, les participants ont suggéré la création d’une association d’investisseurs pour “endiguer”, en commun, tous les problèmes qui peuvent surgir. Les contraintes qui ont été soulevées lors de cette réunion ont trait notamment au retard constaté pour délivrer les permis de construction qui parfois s’étale, sur deux années. Les mêmes problèmes ont été soulevés pour l’acquisition d’un registre de commerce et le certificat d’exploitation.Un investisseur s’est interrogé sur l’utilité d’un organisme comme le CALPI où toutes les structures de l’Etat sont représentées si les dossiers traînent et connaissent le même sort. D’autres pensent que le problème se pose au niveau du transfert des dossiers par les différentes institutions de l’Etat.Tout en rassurant ses invités, M. Ould Rabah a déclaré “qu’un très grand pas a été fait après des années de lutte, ils nous reste à continuer nos démarches pour parachever au travail commencé”.Evoquant la zone d’activité de Draâ Ben Khedda, l’orateur dira que c’est l’une des plus importantes zones de la wilaya de Tizi Ouzou. “On veut faire de cette zone le fer de lance des autres zones de la wilaya vu sa position stratégique.”Au début des années 94, la SOGI a puisé dans ses propres fonds pour réaliser la viabilisation, l’assainissement et les réseaux d’AEP, mais au fil du temps, il y a eu dégradation.Le ministère de l’Industrie s’est engagé, ensuite, avec une enveloppe qui s’élève à 30 milliards de centimes pour réhabiliter les zones industrielles de la wilaya de Tizi Ouzou.La zone d’activité de Draâ Ben Khedda a bénéficié d’un montant qui avoisine les 6 milliards de centimes. 800 millions de centimes ont été réservés exclusivement pour l’énergie et l’éclairage public.Le directeur n’a pas omis de signaler quelques problèmes qu’il qualifie de “faux problèmes”. Alors que la société devant prendre en charge les travaux a été désignée par le ministère de l’Industrie, la Sonelgaz s’apprête à lancer des appels d’offres dans les prochains jours.Toutefois, la seule entrave qu’affrontent les investisseurs à Draâ Ben Khedda précise-t-il, est liée au forage et au pompage, “mais au premier trimestre 2006, on n’en parlera plus de ce problème”, souligne le directeur.Le conférencier a conclu qu’il faudra, comme première étape, sensibiliser les industriels face à ce saut qualificatif de l’investissement et de réfléchir à des actions qui devraient être faites en commun.En second lieu, la réhabilitation de la zone d’activité de Thala Athmane et d’autres zones est plus qu’indispensable pour la wilaya. “Je souhaite que ce qui est arrivé à la zone industrielle de Oued Aïssi ne se reproduira pas dans d’autres régions, notamment celles qui viennent de connaître une renaissance”, dira le premier responsable de SOGI.Les participants qui ont également mis en relief le problème de l’abandon des sites, ont émis le vœu de voir ce genre de manifestation se répéter périodiquement pour exposer leurs préoccupations.
M. Aït Frawsen