Le manque criant de commodités mine le quotidien des habitants de nombreux douars de Chabet El Ameur.
Particulièrement exaspérés par le manque d’eau et le mauvais état des routes, des dizaines de représentants d’agglomérations secondaires d’Ath Brahim, Amara Soufla, Amar El Alia et Sidi Saâd se sont attroupés, hier en milieu de journée, devant la mairie du centre urbain précité.
Tenant compte de la récente installation officielle de l’exécutif communal, après un blocage d’une année, les manifestants se sont abstenus de bloquer ledit siège de l’APC.
Mais le premier responsable de cette instance a été directement interpellé sur ces deux problèmes. La majorité des foyers dans les villages sus-mentionnés sont privés d’eau. “Nous ne disposons pas de puits et l’approvisionnement en eau par citerne est coûteux”, ont signalé les protestataires, lesquels réclament, à juste titre, “l’alimentation en AEP au même titre que tous les algériens.”
L’autre sujet de mécontentement porte sur le mauvais état des routes. Les protestataires signalent que le chemin vicinal de 10 km reliant ces douars à Tizi-El Bir, gros quartier de Chabet El Ameur, est dans un état de détérioration totale.
Les transporteurs publics évitent le plus souvent cet axe, ce qui pénalise les écoliers et autre stravailleurs.
Dans la foulée, les manifestants ont mis en avant l’insuffisance de la couverture sanitaire et l’inexistence d’infrastructures sportives ou récréatives pour jeunes.
Salim Haddou