Cependant, le cas le plus urgent à signaler est celui du grand pont reliant l’autoroute Alger – Tizi à la route menant vers Sidi Naâmane qui menace de s’effondrer.
Il faut dire qu’avec la situation de la nappe phréatique complètement défoncée par les engins en quête de sable, son assise a été sensiblement fragilisée, et il aura suffi d’une petite crue de l’oued pour faire “tremper” l’ouvrage.
Les autorités locales ont pu constater, de visu, hier, les dégâts. l’agence postale de Aïn El Hammam a été envahie par les eaux pluviales dans la matinée d’hier.
A Aghrib, les deux CEM de la localité et le lycée n’ont pas fonctionné hier aussi, et ce à cause toujours des inondations, des sources locales précisent en effet qu’un des deux collèges en question a vu sa cantine complètement inondée alors que l’autre CEM et le lycée avaient certaines de leurs salles de cours gorgées d’eau.
Pas loin d’Aghrib, à Azzefoun, la route du quartier du port était impraticable et le lotissement Aït Naâm était tout simplement coupé du monde.
En fait, cette situation dure depuis les dernières intempéries selon les habitants de la ville côtière d’Azzefoun. En outre, et selon les services de la Protection civile de Tizi-Ouzou, la route reliant le village Takhoukht à Ouacif était coupée à la circulation. Dans la même localité de Ouacif, la Protection civile a signalé également l’inondation de la cité des enseignants. On a aussi fait état de la fermeture du chemin wilayal n°4 entre Mekla et Aïn El Hammam et ce suite à un glissement de terrain.
De l’autre côté de la wilaya, c’est le chemin inter-communal reliant la commune d’Illoula à Bouzeguène qui a été fermé, plus exactement au lieu dit Sahel où l’eau pluviale a débordé sur la chaussée ; la nouvelle route qui sert de jonction entre Bouzeguene et la RN12 qu’elle relie au lieu dit Chaoufa n’a pas été épargnée puisque celle-ci a été coupée à la hauteur du village Boubhir.
Par ailleurs, la circulation routière a été très difficile à travers la wilaya de Tizi-Ouzou durant la journée d’hier, les eaux pluviales ont, en effet, débordé sur la chaussée dans différents points, comme ce fut le cas aù niveau de l’intersection faisant face à la pompe Chabane, à l’entrée de la ville de Tizi-Ouzou, rendant ainsi le trafic automobile très ardu. Idem pour le village Tamda ou encore Drâa Ben Khedda.
M. O. B.