Le 7e art pour raconter la culture berbère

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n De Sidi Bel Abbes, Yasmine Ayadi et Mohamed Mouloudj

Lors de la cérémonie d’ouverture, Belaid Medjnah, (Tagrawla) responsable du comité d’organisation et d’exécution et animateur a souligné que cette édition revêt un caractère spécial.  » Quatre ans après l’institutionnalisation du Festival et 9 ans après sa création, il devient un moment incontournable pour l’expression filmique amazighe. »

Avant d’inviter le wali de Sidi Bel Abbes à prendre la parole, une minute de silence a été observée à la mémoire des martyrs palestiniens de Gaza.

Cette édition a été dédiée aux Palestiniens de Gaza, tout en dénonçant la sauvagerie de l’armée juive dans les territoires occupés.

De son côté, Mokhtar Ben Thabet, wali de Sidi Bel Abbes a indiqué que  » la wilaya de Sidi Bel Abbes ouvre ses portes à la culture amazighe « , et d’ajouter,  » je souhaite que cette rencontre soit une occasion pour les citoyens de Sidi Bel Abbes de mieux connaître la production cinématographique amazighe. »

El Hachemi Assad, commissaire du festival, qui a choisi de prononcer son discours d’ouverture en langue amazighe a souligné que, « c’est grâce à Khalida Toumi, ministre de la Culture que le festival prend de la dimension. »

Sur un autre registre, M. Assad a ajouté » notre expérience dans le 7e art nous pousse à la rénovation qui reste notre but principal. »

L’édition de cette année du Festival du cinéma amazigh a regroupé deux générations distinctes d’acteurs et de réalisateurs.

Afin de faire dans l’innovation et la transmission du savoir-faire, le commissariat du festiva la mis en compétition plusieurs films. Entre documentaires, courts métrages et films d’animations…, 19 films ont été retenus pour la compétition, sans compter les autres qui seront diffusés hors compétition. Pour cette édition, le cinéma iranien est l’invité d’honneur.

Le festival ne se réduira pas à une compétition et à des projections, des ateliers de formation seront animés par plusieurs professionnels.

A titre d’exemple, une table ronde autour du thème de l’adaptation à l’écran sera animée par la coordinatrice, Danièle Maoudj.

Une autre sous le thème  » Quelle musique pour le cinéma national « , sera aussi animée par Abdelkrim Meziani, avec des interventions de Safy Boutella, Brahim Tayeb, Kamel Hamadi et Tahar Boudjelli.

D’autre tables rondes seront organisées durant les cinq jours du festival.

Hommage aux femmes du cinéma amazigh

Pour cette édition, le commissariat du festival a décidé de rendre hommage à quatre femmes artistes. Il s’agit de Bachene Ldjouhar, connue sous le nom de Djamila. De la poétesse Hadjira Oubachir, de Djamila Amzal et enfin, de Aïcha Adjouri de son nom d’artiste, Kheltoum. Seules Djamila et Hadjira Oubachir étaient présentes à la cérémonie d’ouverture. Lors de leur passage sur la tribune, Djamila a tenu ces propos :  » au début de ma carrière, les moyens étaient rudimentaires », mais elle se réjouit « qu’aujourd’hui, les artistes disposent de moyens modernes. » Pour ce festival, neuf membres consitutent le jury. Il s’agit du président du jury, Ali Mouzaoui, Kada Kader, Amhis Ouksel Djouher, Safy Boutella, Fetmouche Omar, Ernest Pépin,

Slimane Hachi et Jean-Pierre Garcia. Y.A. et M. M.

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