Pourtant le ministre de l’Education nationale insiste sur la généralisation des cantines scolaires pour accompagner les élèves dans leurs études. Même si le CEM Frères Boufateh de Tighilt Bougueni, chef-lieu de cette municipalité rurale fut inauguré dans cette région, il n y a pas encore sa cantine contrairement aux deux autres collèges de la commune, à savoir celui dit base 4 et celui de Tamdikt. Nous avons appris que le choix de terrain a été fait pour recevoir ce réfectoire.
Interrogé sur le retard du lancement d’une telle infrastructure, une source locale nous a répondu que cela est dû au manque d’entreprises. “Les entrepreneurs ne s’intéressent pas aux projets de M’kira”, a ajouté notre source. Dans cette commune rurale, de nombreux projets sont en instance. Ceux-ci sont relatifs aux logements sociaux. Alors que des consultations sont lancées pour confier le CEM Base 5 ainsi que le lycée.
“Ces deux projets seront d’une grande importance pour la région”, a précisé notre source. Il faut dire que les lycéens de M’kira souffrent énormément pour rallier les lycées de Tizi Gheniff. En raison du manque de ramassage scolaire, de nombreuses filles n’ont pu continuer leurs études secondaires. Pourtant, à un moment donné, on a évoqué l’ouverture de l’internat de filles au technicum de la ville, mais rien n’a été fait. Un fonctionnaire de l’éducation nationale nous a fait savoir que ce n’est pas facile de faire fonctionner un internat.
“Quand le lycée ne dispose pas d’ambulance et d’infirmier, il est difficile d’inscrire des filles en internat. Et n’oubliez pas que Tizi Gheniff n’a pas encore sa Protection civile.
Comment va-t-on évacuer un malade ?”, s’est interrogé ce responsable. En définitive, il faudrait encourager les entreprises en leur accordant certains avantages pour prendre en main ces projets destinés pour les communes rurales.
A. O.
