Bien que les comités de village aient décidé d’infliger une amende à toute personne qui commencerait à acheter les olives, les maraudeurs trouvent le moyen de pénétrer dans les champs d’oliviers pour subtiliser des sacs d’olives. Le vol a repris dans de nombreux villages de la commune d’Aït Yahia Moussa. Cette dernière nouvelle nous est parvenue du village d’Iâllalen dans le versant est au chef-lieu de l’ex-Oued Ksari.
Un oléiculteur a été choqué de remarquer mercredi matin que trente-cinq sacs de cinquante kilos chacun lui ont été volés au cours de la nuit. Ce pauvre malheureux paraît complètement abattu quand on sait que lui et toute sa famille se sont sacrifiés du matin au soir durant cet hiver ô combien rude pour cueillir ce fruit qui n’est autre que sa propre ressource.
Depuis que ce vol a été signalé, les citoyens du village font le guet dans le but de mettre la main sur les voleurs. Selon des sources concordantes, les voleurs auraient utilisé un véhicule pour le transport d’une si grande quantité d’olives. Parmi tous les sacs, il n’en restait que dix. Nos sources pensent que les voleurs n’avaient pas assez de place pour transporter la totalité des sacs. Dans d’autres villages, les propriétaires des huileries aussi bien traditionnelles qui modernes y placent dans les sites des vigiles afin que des faits similaires ne s’y produisent plus. Depuis que ce vol a été enregistré à Iâllalen, les citoyens des villages limitrophes déposent leurs récoltes de fin de journée dans les huileries lorsqu’ils savent qu’ils n’ont pas assez de place chez eux. A Iâllalen, la mobilisation pour éviter d’autres cas de vols est permanente.
Amar Ouramdane