Le Conseil national des enseignants contractuels (CNEC) affiliés au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) reprend le chemin de la protesta, et ce, en menaçant d’observer une grève de la faim durant le congé du printemps. Cette décision a été prise lors de leur réunion tenue jeudi dernier, avec les représentants de wilayas, peut-on lire dans le communiqué parvenu hier à notre rédaction. Cet énième mouvement de protestation intervient après la grève de la faim tenue le 14 juillet 2008 qui a été, selon des initiateurs une réussite. Ils ont à cet effet déploré le fait que le ministère de l’Education nationale n’a pas pris les mesures nécessaires pour régler les problèmes administratifs et financiers des enseignants contractuels. Mme Meriem Maârouf, chargée de communication du Conseil national des enseignants contractuels (CNEC), a affirmé à ce sujet que les enseignants contractuels ne comptent pas baisser les bras avant d’avoir en gain de cause. Il y a lieu de signaler que le premier responsable de l’Education nationale avait affirmé que tous les enseignants contractuels ont perçu leurs salaires, tandis que ces derniers demandent le versement des salaires non versés depuis maintenant trois ans. Il est utile de rappeler que ces grévistes qui ont dû recourir à cette ultime forme de protestation, après avoir épuisé toutes les voies de dialogue demandent “la régularisation de la situation des enseignants contractuels et leur intégration quelle que soit leur spécialité, le versement des salaires non versés depuis trois ans et de bénéficier des primes de documentation et de qualification.” Outre les revendications citées plus haut, les enseignants contractuels réclament également “la titularisation des enseignants contractuels après une année d’exercice sans tenir compte des spécialités, et la réintégration de ceux exclus abusivement.”
Lemya Ouchenir