Suite à la pression de la rue, on a modifié l’intitulé du projet. Pour se plier à la volonté de la rue qui a rejeté le mode de bitumage en tricouches, l’Administration a opté pour 6 km de bitume en tapis d’enrobé pour persuader la rue de lever l’embargo qui paralyse le projet depuis des mois.
Selon nos sources, 3 kilomètres sont réalisés sur le territoire de la commune d’Ighil Ali tandis que trois autres sont prévus dans la commune de Boudjellil.
Pour ceux qui en ont décidé ainsi, l’important est qu’on ait pu parvenir concrétiser le projet et faire taire la grogne citoyenne. Néanmoins, sur le terrain rien n’est encore réglé puisque le tronçon en question mesure pas moins de 11 kilomètres entre Tala El Vir et Ighil Ali. Pour la route Tala El Vir-Metchik qui s’étend sur 10 kilomètres les habitants de Tala El Vir ont dénoncé le bricolage et le gaspillage d’argent des contribuables. C’est surtout la largeur de la route et la piètre qualité du bitumage qui sont mises en cause. C’est d’ailleurs en constatant un tel gâchis qu’ils se sont résolus il y a quelques mois à bloquer un projet similaire concernant la route Tal El Vir-Ighil Ali réalisé au temps de la régie communale. Une question taraude les esprits : “Est-on en train de faire des routes pour qu’elles puissent jouer correctement leur rôle socioéconomique ou bricoler juste assez pour acheter une paix sociale” ?
Z. Z.