Le FFS ne participera pas à la présidentielle

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Pour le parti de Hocine Aït Ahmed, cet appel  » à un boycott actif  » est une manière de  » rendre effective la dissidence électorale nationale et pacifique « .

Dans le même communiqué, le vieux parti de l’opposition souligne que  » le système a imposé ses options idéologiques, culturelles et politiques aux Algériennes et aux Algériens.” “les différentes Constitutions et les multiples scrutins ne font que pérenniser le système, perpétuer le fonctionnement clanique et installer les relations pouvoir-société dans l’ordre du conflit et les logiques d’affrontement « , lit-on dans la déclaration.

Prenant à partie son frère-ennemi, le RCD qui a décidé du gel de toutes ses activités politiques, avant et après les élections, le FFS estime que rester dans l’expectative devant cette situation,  » c’est consentir à la décadence et à la régression dans notre pays « . Plus loin, encore, le FFS ajoute que  » ne rien faire, c’est absoudre les responsables des désastres qu’a connus le pays et se rendre complice des risques de dérives violentes.

Ne pas faire de politique est la pire des politiques « .

Le RCD qui avait fait de l’observation internationale des élections son cheval de bataille, avant d’appeler au boycott et au gel de ses activités, toujours selon le FFS,  » ne saurait constituer une garantie d’honnêteté de ce scrutin « . Et d’ajouter que,  » valider un scrutin qui se déroule dans ces conditions constitue une imposture « .

Comme réponse à l’appel du pied de Saïd Sadi pour une union avec le FFS, ce dernier estime que  » le FFS travaillera avec les vraies forces du changement sur la base d’un contrat de valeurs, de principes et d’objectifs clairs et transparents. Loin des consensus populistes, des discours démagogiques et trompeurs et des alliances du hasard « .

M. Mouloudj

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